Flesh Hunter and the Analassaulters – The Plague
Line-up sur cet Album
- Vaginal Rapist - Batterie, Choeurs
- Nasty Oldman - Basse
- Hell's Profaner - Guitares, Chant
Style:
Black/Thrash MetalDate de sortie:
24 Avril 2018Label:
Rawforce Productions/El Conjuro RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Parmi les mariages de noms improbables, on a eu droit à pas mal d’incongruités, ne serait-ce que par chez nous dans le cinéma. Tiens par exemple : Blanche fesse et les sept mains, Couche-moi dans le sable et fais jaillir ton pétrole, Les aventures de Captain Brackmard et la bite de cristal, Le ciel, les oiseaux et… ta mère… autant de films à caractère affectueux (ou pas)… et vous pouvez gougueuliser à mort si ça vous chante : ils existent tous. Remarque, d’un autre côté, en musique, on bat parfois des records : parle-t-on souvent du groupe de grindcore « D’La Coke et des Putes » ? de Marcel et son Orchestre ? Bernadette Soubirou et ses Apparitions ? Alors inutile de faire un procès d’intention aux poètes de Flesh Hunter and the Analassaulters (et non Flesh Assaulter and the Analhunters), ce serait peine perdue : voilà un trio chilien qui officie dans un Black/Thrash Metal des plus roots avec des musiciens aux pseudos aussi recherchés que Vaginal Rapist, Nasty Oldman et Hell’s Profaner. Et quand on sait que le deuxième a remplacé un certain… Flesh Hunter à la basse, on a le cock-tail !
Quoiqu’il en soit, toute cette somme de kitscheries bien rafraichissantes pourrait nous pousser au fou-rire incontrôlable si ces trois gaillards ne nous balançaient pas une musique pour le moins… emballante. Oui ma petite dame, ce trio formé en 2010 nous sort en 2018 son deuxième full length après un Devilish Metal Supremacy qui nous offrait déjà tous les poncifs d’un Black Metal cru, roots au possible, aux influences à aller chercher chez les premiers Mayhem, Darkthrone ou toute cette pléiade de groupes issus de la première vague du Black Metal scandinave. Entre temps, les Sud-Américains nous auront bien envoyé un live de … trois titres (Infernales Legions subterraneas, 2013) un premier split avec leurs compatriotes et non moins amis Anal Destructor en 2014 pour nous prouver que c’est bien dans le besoin qu’on les reconnait (ses amis, pour ceux qui ne suivent pas), puis un deuxième deux ans plus tard avec In Nomine…
Malgré tout, il aura fallu attendre que cet album, sorti en avril dernier chez Rawforce Productions, se voit réédité chez El Conjuro Records en format cassette en ce mois d’août pour que les mp3 arrivent jusque dans la boite mail du webzine. Et quelque part, d’avoir raté cette petite baffe passéiste au possible me colle une petite frustration auditive : en huit titres pour trente-six minutes d’une musique blasphématoire au possible, à l’artwork qui se veut du même tonneau que le nom du groupe et les pseudos des zicos, on a droit à autant de petites claques, que le groupe nous la joue speed au possible (“The Entity”, “Born to be Rat”, “On the Path of the burning Ground”, “A rising Flood of perpetual Chaos”, “Dawn Riders”) ou plus mid tempo (les plus longs “The Warrior’s Prophecy” et “The Plague” et leurs presque sept minutes chacun qui terminent l’album), juste séparés par un interlude instrumental acoustique, “The Drop hollows the Stone”, comme pour marquer une frontière nette entre les deux ambiances.
Toujours est-il qu’on peut avoir un nom qui se prononce comme il s’éjacule, des pseudos à coucher dehors, une pochette digne des aventures de Captain Brackmard et la bite de cristal et nous proposer une musique des plus furieuses, aux riffs assassins et au chant haineux (avec une légère réverb’) tout comme il faut, sur un album plus que recommand(i)able…
Tracklist :
1. The Entity (4:22)
2. Born to be Rat (3:14)
3. On the Path of the burning Ground (3:51)
4. A rising Flood of perpetual Chaos (4:40)
5. Dawn Riders (4:25)
6. The Drop hollows the Stone (Instrumental) (2:26)
7. The Warrior’s Prophency (6:40)
8. The Plague (6:52)
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