Line-up sur cet Album
- Eric A.K. - Chant
- Michael Gilbert - Guitares
- Steve Conley - Guitares
- Michael Spencer - Basse
- Jason Bittner - Batterie
Style:
Thrash MetalDate de sortie:
20 Mai 2016Label:
AFM RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10
Enfin !
On l’aura attendu, ce treizième album des Flots, si on considère le réenregistrement un rien dispensable du chef d’œuvre de 1988 « No place for disgrace » en 2014 comme un album à part entière, qui nous arrive quatre ans après le très moyen « Ugly noise ».
Mince, ce groupe qui existe depuis 1984 et qui a quand même abrité un des bassistes les plus talentueux en la personne de Jason Newsted entre 1984 et 1986, le temps pour lui d’enregistrer « Doomsday for the deceiver » et de signer quelques titres de l’album suivant.
C’est ensuite, privé de son compositeur principal – un peu comme lorsque Metallica a perdu Cliff Burton dans les circonstances dramatiques que l’on sait – que Flotsam And Jetsam alternera les albums moyens (« When the storm comes down », « Cuatro », « Drift »), dispensables (« High », « Unnatural selection », « Ugly noise ») au milieu de franches réussites (« Dreams of death », « The cold », « My God »).
C’est donc avec un scepticisme bien réel que je m’écoute une première fois cette nouvelle offrande et il faut reconnaître que je me prends une belle claque.
C’est bien simple, avec cet album éponyme, Flotsam And Jetsam nous envoie leur meilleur album depuis le « No place for disgrace » de 1988.
Est-ce les nouveaux changements de line up qui en sont la cause ? Si les indécrottables Eric AK (chant) et Michael Gilbert (guitares) sont là depuis le début de l’aventure (malgré un break de dix ans entre 2000 et 2010 pour ce dernier), le bassiste Michael Spencer présent depuis 2014, on voit arriver un nouveau guitariste en la personne de Steve Conley (F5) qui officiait déjà avec le groupe quelques années plus tôt et du batteur Jason Bittner (Shadows Fall, Burning Human, ex-Toxik).
Une chose est sure, les Sams nous balancent douze titres dont un instrumental acoustique en milieu d’album pour 55 minutes de pur power / thrash metal sans le moindre compromis : titres rapides, passages instrumentaux mélodiques, accélérations impressionnantes, le quintet est en pleine forme et entend bien nous le démontrer.
D’entrée, avec « Seventh seal », on a déjà une idée sur la question : intro toute en puissance avant que le chant typique et toujours aussi rageur d’Eric AK n’envoie ses parties vocales toujours aussi directes.
Les presque six minutes de ce morceau passe à vitesse grand V : l’ensemble est d’une grande fluidité et les parties instrumentales donnent la part belle à des duels de guitares qui font plaisir à entendre. Ajoutons à ça un refrain facilement mémorisable et un son énorme et on sent que le groupe n’est pas là pour faire dans la dentelle, ni de la figuration.
« Life in a mess » confirmera le bien qu’on aura pensé du premier morceau : gros riffs rapides et section rythmique bien véloce, le titre est nerveux tout comme il faut avec son lot de breaks plus heavy, le tout d’une intensité qui ne permet pas à l’auditeur de reprendre son souffle : belle baffe !
Ce nouvel album de Flotsam And Jetsam fait la part belle aux titres nerveux et rapides, à l’instar d’un « Taser » à la limite du punk sur lequel Eric AK s’arrache les cordes vocales, d’un « Iron maiden » apocalyptique qui porte bien son nom tant les duels de guitares rappellent la paire Murray / Smith de la grande époque, « L.O.T.D. » bien classique, un « Monkey wrench » proche de Megadeth, et un final en apothéose avec les presque sept minutes de « Forbidden territories » alternant passages rapides et heavy mystérieux pour un titre qui n’aurait pas dépareillé sur les excellents « Doomday for the deceiver » ou « No place for disgrace ».
Et histoire de varier un peu, on retrouve des titres plus heavy comme le mystérieux « Verge of tragedy », un « Cripper » au mid tempo bien sombre, un « Time to go » qui sort de nulle part au intonations plus hard rock ou un « Smoking gun » pouvant faire penser à Lizzy Borden.
Dénominateur commun de chacun de ces titres, une capacité à vous balancer des breaks aux accélérations ou décélérations parfois inattendues, des refrains souvent imparables et des parties instrumentales très mélodiques avec souvent des duels de guitares dignes des meilleures envolées d’Iron Maiden.
Flotsam And Jetsam version 2016 est un superbe petit brûlot à côté duquel il convient de ne pas passer sans le regretter.
Ils sont en forme et espérons que la suite va nous apporter des albums de cet acabit.
Tracklist :
1. Seventh Seal (5:50)
2. Life Is a Mess (4:20)
3. Taser (4:11)
4. Iron Maiden (3:40)
5. Verge of Tragedy (5:19)
6. Creeper (5:33)
7. L.O.T.D. (4:47)
8. The Incantation (1:38)
9. Monkey Wrench (4:15)
10. Time to Go (4:19)
11. Smoking Gun (4:55)
12. Forbidden Territories (6:44)
Site officiel : http://www.flotsam-and-jetsam.com/
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