Line-up sur cet Album
Bianchi-Vocals Johnny Burke-Lead Guitar Nate Marti-Rhythm Guitar Josh Owen-Bass Nick Borukhovsky-Drums
Style:
Power/Brutal MetalDate de sortie:
18.06.2007Label:
Metal Blade RecordsNote du Soilchroniqueur (Krystel):
8 / 10
Ce n’est pas la peine de s’agiter dans les marais, une fois englué dans Forever in Terror il n’est pas possible de s’en sortir. Un nom de groupe, ma foi, peu originale mais brutal, une pochette belle mais glauque, je ne savais à vrai dire pas à quoi m’attendre en me plongeant dans l’écoute de leur dernier album « Restless intThe Tides ». Il faut avouer que n’ayant jamais entendu parler de ce groupe, c’est à l’aveugle que je me suis lancée dans les eaux troubles de la terreur !
Histoire de rester dans la violence primaire, le premier single est intitulé « Destroy Us ». Et tout de suite, la musique m’évoque quelques passages d’Ascendancy de Trivium sans les passages lourdeaux dramatico-romantiques à voix claire. Néanmoins il y a tout de même existence de voix claire sur l’album.
La voix générale est une voix rauque et plus gruntée que chantée mais sur le morceau éponyme ou»The Chosen Ones » par exemple, des bridges très aériens est secondés d’une belle voix lisse. Mais revenons en au groupe en lui–même. Il dégage une véritable puissance et sur le second morceau « Leviathan » une autre folie aérienne peut vous envahir mais pas exactement au même niveau.
Un rythme insoutenable de gratte tapis de double pédale donne le ton général. En même temps, avec un nom comme « Forever In Terror » j’aurais été surprise d’entendre du Leaves’ eyes ! On sent que le style est Américain et l’on ne s’y trompe pas, les trombadours viennent de l’Ohio.
Les riffs font très In Flames, les structures et les rythmiques sont souvent similaires. Il y a une certaine influence européenne dans ce groupe qui nous offre au final un bon mélange. Il est largement envisageable que le groupe soit une tuerie sur scène. « Upon Your Grave » commence sur les chapeaux de roue et sa descente vers le grave est des plus recherchées.
Le rythme se ralentit très rarement, il fut attendre la fin de la chanson « Shameless Crucifixion » pour que le groupe diminue le métronome. Petite mélodie à la sèche sympathique qui ne va pas sans contradiction avec le début du morceau, plus brutal et rapide.
Les titres restent tous dans la même veine et l’ingéniosité du groupe est d’arriver à ne pas se repéter. Le jeu de batterie est aussi bon que l’est la qualité du son de l’album. De la double pédale, des soli, des rythmes entrainants et une voix du tonerre ! Que demander de plus ?
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