Line-up sur cet Album
Sytry : Guitare Count Sabbat : Chant Sherathan : Basse Laceration : Guitare Sköll : Batterie
Style:
Black péchuDate de sortie:
09/2007Label:
Rupture MusicNote du Soilchroniqueur (kryon):
9 / 10
Pour bien entamer ce mois d’Octobre, je vous propose un trio de chroniques tout droit sortie des fagots de Rupture Music, et avant de vous présenter le nouvel album d’Aasbsinthe mardi, je compte d’abord vous parler de ce très bon groupe qu’est Fornication. Oui, avec un nom comme ca, le groupe ne peut faire que dans l’extrême, bien vu l’ami ! Dans l’extrême vraiment bourrin même, comme le prouve ce nouvel album : DN Hate.
Comme dit plus haut, Fornication est un groupe extrême. Mais il serait absurde de s’arrêter à cette première évocation et, ainsi, laisser les clichés nous prendre de cour. Dans un premier temps, abordons le coté extrême du band puis ses atouts l’éloignant de cette scène.
Le groupe pratique une sorte de Black bourrin faisant souvent penser à du Anaal Nathrakh (tout à leur honneur) Composé de huit titres dont une intro, une interlude (Unreal Melody) et un titre instrumental (Magia Sexualis). Le groupe sème ses graines de colère par l’intermédiaire, notamment, de son leader chanteur : SABBAT. Une véritable leçon de bestialité teintée de touches indus par moment (DN Hate).
Seul défaut de cet album, un coté redondant qui ressort un peu trop. L’impression de que le groupe suit la même ligne directrice pour quasiment tous ses titres. Heureusement, le groupe a eu la bonne idée de nous proposer un album assez court que l’on peut très facilement écouter d’une traite. Le groupe possède aussi une patte personnelle, véritable exploit dans cette semaine submergé par l’esprit communautaire où chacun suit son voisin nordique.
Venons en aux coté original du groupe, le coté le plus savoureux. Là où bien des groupes se disant « True » refusent de prendre des risques et par la même, de proposer du nouveau, Fornication n’hésite pas à proposer un titre instrumental, pièce de choix où l’utilisation d’un piano fait office de véritable plaisir.
Le groupe arrive aussi à proposer des pièces plus progressives comme The Unspeakable. Pure moment de brutalité de plus de huit minutes. Sans aucun doute le meilleur titre de cet album. Chaque acteur deFornication sait ce qu’il a à faire et le fait bien. La production est impeccable, rien à redire.
Au final, une véritable surprise pour moi. Etant fan de Metal extrême, cela faisait un bon moment que je n’avais pas entendu un album aussi fouillé, aussi pêchu, aussi brute et pour autant, regorgé de détails. Un excellent brulot de Metal extrême renvoyant au placard bon nombre de formations « connus » de nos jours.
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