Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

Il fait chaud aujourd’hui, quelle canicule !! Un temps à s’acheter une maison en viager, les mouches tombent comme des petits vieux. Bref, un temps à assécher une femme fontaine.

Et si vous pensez que la température va retomber à l’écouter de cet EP de Freak Injection, c’est à vous fourrez le doigt dans tout orifice jusqu’au coude. De l’electro rock, un soupçon de metal et un rien d’industriel et voilà notre quatuor prêt à nous balancer une musique aussi suave qu’un suintage de cyprine à se délecter au détour d’une petite lèvre.

« Un cri primal et psychotique, l’accouchement rose sanguinolent d’une Barbie, engrossée par un homme Licorne, qui met au monde un Alien, monstre pourpre »… Ah, l’enfant, si cher à Gaspard Proust, cet « être miraculeux issu de la rencontre entre un ovule qui dort et une capote qui pète » se voit revisité à la sauce Freaky, si c’est pas beau tout ça…

Toujours est-il qu’en matière de rencontre, musicale cette fois, on s’imagine aisément celle entre The Prodigy partouzant avec Nine Inch Nails, Marilyn Manson ou Nina Hagen, pendant que Lords Of Acid se fait gentiment chopper par Punish Yourself. Voilà de quoi se faire un cock-tail bien savoureux !

Dancefloor tout comme il faut, grosses guitares, chant aussi féminin que sensuel… Freak Injection a trouvé une recette pour réussir comme il faut une orgie musicale haute en culeur !

Sinon, je ne veux pas dire mais… 17 minutes, on frôle l’éjaculation précoce. Un quicky, ça peut être sympa, mais vivement le full length, histoire qu’on prenne notre pied un peu plus longtemps, et surtout qu’on se rende compte si, sur la durée, Freak Injection – comme tous les « freak » – est définitivement un bon coup…

Tracklist :

1. Freak is Fashion (4’06)
2. Sex me (4’07)
3. Crosses (5’07)
4. Psycho (Russian Boy) (3’43)

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