Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9,5/10

Pour une raison qui peut paraître d’une débilité absolument profonde, j’ai de suite eu un coup de cœur pour cet album avant même de l’avoir écouté : ça peut sembler con mais il sort le 24 avril 2020, soit le jour de mes cinquante ans ! Alors oui, lorsque j’ai reçu les mp3 avec la bio qui indique ce petit détail, je voulais absolument savoir si ce “Universe from Nothing”, cinquième album des Freddy and the Phantoms, pouvait être la bande son de la fiesta de mon demi-siècle !

Indéniablement, oui ! Grand fan de Black Sabbath, Rival Sons, Graveyard, The Vintage Caravan ou plus récemment tant dans le temps que géographiquement avec Flayed, la première écoute de cette petite bombe a été pour moi un pur moment de plaisir.

En cinq mots : bordel de merde, quelle patate ! Déjà, après la première écoute, ce qui frappe, c’est l’énergie que le groupe déploie pour sortir toute sa rage lors de chacun des onze titres, relativement courts, de l’album. Et cette patate bourrée d’ondes positives ne tarde pas à se mettre en place : dès les premières notes de “First Blood Universe”, on comprend à qui on a affaire ! Un (hard) rock bien énervé avec un chant clair et aigu, avec une rythmique rapide, un refrain imparable, avec son lot de claviers aux sonorités seventies qui donnent immédiatement une furieuse envie de secouer la tête en serrant le poing. Écouter ce premier morceau m’a autant séduit que lorsque j’avais découvert un certain The Vintage Caravan en 2017 sur la Valley du Hellfest. Et l’écoute de l’album n’a fait que confirmer ce que j’ai ressenti sur ce premier titre : pas un seul temps faible, Freddy et ses fantômes enchaînent onze titres de grande classe… Et en plus, ils ne s’encombrent pas de superflu.

Si un seul reproche devait être fait à cet album, c’est qu’il ne fait que tente-huit minutes, mais quand le plaisir de l’écouter est aussi grand, on passe outre ce détail et on se le met à l’envi, quitte à en faire son album de chevet.

Aujourd’hui, 18 Février 2020, je me rends compte que j’ai encore deux mois à attendre avant d’acheter la version physique de cet album qui aura sa place au milieu des meilleurs albums de Hard Rock jamais sortis, et il n’a absolument pas à rougir des comparaisons avec les grands anciens tant je reste persuadé, écoute après écoute, que si ce “Universe from Nothing” était sorti trente ans plus tôt, il ferait aujourd’hui partie des classiques du genre tant il est porteur de bonnes vibrations, d’une énergie hors normes et d’ondes positives. Parce que, une fois qu’on s’est pris un pied phénoménal avec “First Blood Universe”, il y a “River of Hate” qui suit et, là, l’intensité ne diminue pas. Mieux encore, ils nous collent un refrain à nous faire rugir de plaisir ! Et chaque titre est une petite merveille accrocheuse et addictive, avec un magnifique et magique “The 11th Guest” que je considère comme le point culminant de cet album en tout point réussi !

Alors oui, mes cinquante balais, je vais les fêter, dignement, et cet album-là fera effectivement partie de la bande son de ce jour qui me sera particulier ! Putain, quelle baffe… !

Tracklist :

1. First Blood Universe (2:56)
2. River of Hate (3:06)
3. Lilith’s Nightmare (4:07)
4. Bermuda Blues (2:52)
5. Andromeda (2:30)
6. Andromeda pt. 2 (2:36)
7. Loners on the Run (5:07)
8. The 11th Guest (3:44)
9. Hunger (3:18)
10. Freedom is a Prison (3:13)
11. Inferno (4:51)

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