Fréderic De Cecco – Light man’s soul
Line-up sur cet Album
Fréderic De Cecco – Guitares, basse, Claviers et programmation de la batterie Guest : Anck Veynaris (voix)
Style:
Patchwork instrumental à tendance métallique.Date de sortie:
08 septembre 2014Label:
AutoproductionNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10
Indien vaut mieux que deux tu l’auras !
Deuxième album solo pour Fréderic de Cecco après « Flash-back » en 2004, à 99,9% instrumental hormis quelques voix distillées par ci par là par son compère d’Uncolored Wishes Anck Veynaris.
Véritable disciple spirituel de Steve Vai, le Fredo y va de ses douze titres tous différents, sur lesquels il laisse libre court à sa créativité en laissant sa guitare parler pour lui.
Et il s’y prend plutôt bien, l’Indien et l’album comanche plutôt bien avec « Wounded knee » en hommage à la tribu des Lakota Miniconjou massacrée par l’armée des USA le 29 décembre 1890.
Et les thèmes ne manquent pas pour illustrer son album : douze titres pour autant d’histoires différentes comme « Welcome to my World » avec son chœur africain en fin de morceau, façon pour lui de revenir brièvement sur ce qu’il vit ou a vécu tant avec Uncolored Wishes mais aussi avec Further Dimension ; « Dusk murder » en hommage à la femme qui partage sa vie, « Mechanical hostility » contre les désagréments des ordinateurs et hommage appuyé à Steve Vai ; « Feedback » en rapport avec l’album précédent « Flash-back » et sorte de bouclage de boucle entre les deux albums ; « Redemption party » et « Waiting for Messiah » plus lugubres et en rapport avec la mort (cheyenne de vie) ; « String hammer verdict » comme un hommage à Steve Vai et Eddie Van Halen qui rendrait une sentence vis-à-vis de l’œuvre de De Cecco…
Les capacités de création de Fréderic de Cecco semblent illimitées, il s’occupe de la basse, évidemment des guitares, programme sa batterie et disséminé quelques petits passages si chers aux keyboarders.
De plus, c’est quand même inuit d’entendre une version repersonnalisée du « Vol du bourdon » de Nikolaï Rimski-Korsakov (un temps repris par DeMaio de Manowar sur l’album « The metal kings ») ou de « Amazing grace », chant de Noël américain écrit par William Walker (1835) et repris par… Vai pour la BO du film « Dudes ».
Avec « Light man’s soul », Fréderic de Cecco montre de multiples facettes de son talent : guitariste incroyable et compositeur de talent…
Les morceaux sont suffisamment bien foutus pour qu’on rentre facilement dans son univers pour le moins magique.
Un bien bel exercice de style !
Sioux later, mec !
Tracklist :
01 Wounded Knee (4:57)
02 Welcome to My World (2:19)
03 Dusk Murder (4:40)
04 Mechanical Hostility (4:08)
05 Waiting for Messiah (2:09)
06 The Minotaur’s Arena (5:17)
07 Feedback (5:40)
08 Amazing Grace (2:13)
09 Redemption’s Party (5:06)
10 Crying Streets (4:35)
11 The Flight of the Hawaian Bumblebee (1:47)
12 String Hammer Verdict (5:02)
Site officiel : http://fredericdececco.free.fr/
ReverbNation : http://www.reverbnation.com/fredericdececco
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