Line-up sur cet Album
Chris Bay - Chant, Guitares Lars Rettkowitz - Guitares Samy Saemann - Basse Klaus Sperling – Batterie
Style:
Vous avez dit "Happy" metal ?Date de sortie:
24 février 2012Label:
SteamHammer RecordsNote du Soilchroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10
Fallait oser : décrire le genre pratiqué par ces quatre gai lurons de Nuremberg comme étant du « happy metal » ne relèvera pas cette fois ci d’une envie traditionnelle intrinsèquement rébarbative consistant à classer chaque groupe dans un tiroir musical différent, chose si chère à nos sempiternels chercheurs de repères, mais là, il faut bien se rendre à l’évidence, définir ce qu’on entend pendant 64 minutes comme du simple power metal semble presque réducteur, même si l’affubler en plus de « speed » ou de « heavy » eût une quelconque tendance à préciser un tantinet l’orientation musicale de l’œuvre. Donc puisqu’il faut mettre chaque genre dans un sous genre, lui-même classé dans d’autres sous genres, emballons précieusement Freedom Call dans le tiroir d’un tiroir d’un tiroir d’un tiroir et parlons maintenant de « Happy metal ». Et par « Happy »…. Qu’entend-on par « Happy » ? « Joyeux », « gai », « heureux »… Oui, cela s’apparente bien à ce qu’on peut entendre lorsqu’on se colle un CD de Freedom Call.
Seulement deux ans depuis le dernier album « Legend of the shadowking » et un double CD / double DVD live l’an dernier… Autant dire que lorsque l’on est fan de Freedom Call, on est gâté ! On l’avait déjà vu sur le DVD, Dan Zimmermann est parti chez Gamma Ray et remplacé par l’ex-Sinner et Primal Fear Klaus Sperling. A part ça, rien de bien changé au sein du groupe. C’est presque tout naturellement que le quatuor Bavarois signe là, avec ce « Land of the crimson dawn », son septième album qui restera toujours dans la même lignée d’un power metal festif et bon enfant à souhait… happy, en clair !
Et autant ne pas se le cacher, pendant plus d’une heure, on a droit à 14 bouffées d’optimisme pour autant de titres que recèle l’album, excusez du peu ! Que ce soit en live – oui, le « Live in Hellvetia » reste une vraie réussite du genre – ou en album, le Freedom Call de Chris Bay a le don certain de réussir à nous faire rêver et à nous refiler à nouveau la banane pour la soirée ! A grands renforts de chœurs, de refrains facilement mémorisables, de vocaux à la « ouhohouhohooo », cette nouvelle offrande va une fois de plus passer sans problème le cap du live en voyant le public reprendre en chœur les refrains proposés par un Chris Bay à la bonne humeur communicative. Véritable machine à composer des hymnes et des refrains enchanteurs, Freedom Call nous gratifie son lot de petites pépites : parmi ces refrains, les speed « Age of the phoenix », « Rockstars », « Terra Liberty » ou l’énorme « Valley of kingdom » ; le très proche d’Helloween « Crimson dawn » ; « 66 warriors » ; « Rockin’ radio » ou « Space legends » sont tous de véritables encouragements à l’optimisme.
Les fameux refrains à chœurs « ouhohouhohooo »-esques sont également très présents (« Rockstars », « Hero on video », « Valley of kingdom », ), et Freedom Call se risque à sortir de ses habitudes en nous offrant des morceaux plus rock ‘n’ roll qu’à l’accoutumé avec notamment « Power and glory » ou un « Rockin’ radio » du plus bel effet, en décalage total avec leurs habitudes, et qui fera un effet bœuf en live : on n’a pas fini de taper dans les mains et de secouer les cervicales en concert. On notera également un morceau particulièrement vibrant, sur lequel Chris Bay étale toute sa classe et sa palette vocale : « Killer gear » est sans doute l’un des touts meilleurs titres que Freedom Call n’a jamais composé.
Bref, « Land of the crimson dawn » est une nouvelle réussite d’une véritable machine à composer des hits de musique festive uniquement faite pour prendre le plaisir là où il est et passer le meilleur moment possible. Freedom Call est très fort pour ça et le prouve une nouvelle fois avec brio.
Allez zou, j’y retourne : you know what ? I’m happy !!!!
(Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, n’hésitez pas la lecture de l’interview de Chris Bay en nos pages ici )
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