Line-up sur cet Album
- Stéphane Laurens - Guitares, Chant
- Markus Fortunato - Basse, Chant
- Sandra "Draz" Barranco - Batterie, Chant
- Emmanuel Maultin - Guitares, Chant
Style:
Hard Rock / Heavy MetalDate de sortie:
30 Mai 2017Label:
AutoproductionNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10
Petite mise au point avant de chroniquer un très bon album…
Qu’est-ce qu’on peut rigoler sur les rézosocios… Visiblement, il y a des pseudos artistes qui n’aiment pas les webzines, prêts à les descendre à la première occasion (frustration ?) mais totalement incapables de rester dans un groupe, et encore plus de pondre un quelconque album, du siècle de préférence – oui, quand on l’entend parler de son génie artistique, avec ses belles phrases qui commencent par ‘moi je’, on est en droit d’attendre qu’il allie le geste à la parlotte promise. Petite précision, ce charmant personnage n’est pas un musicien du groupe qui nous concerne dans cette chronique.
Oui, ce charmant homme, visiblement aussi bon photographe que guitariste (un lol s’impose), aime à raconter à qui veut l’entendre : « J’emmerde les webzines ! C’est la sous-classe de la presse, déjà que cette dernière ne vole pas bien haut… » avant de préciser « parce que ce sont, la plupart du temps, des pages web tenues par des pitres, musiciens ratés voire pas musiciens du tout, qui parlent d’albums sans savoir réellement comment ça se fabrique et ce que ça demande comme travail, pitres qui n’ont généralement aucune déontologie et qui vont encenser l’album d’un pote et détruire un autre car ils trouvent l’artiste con (sans le connaître réellement), des mecs qui te parlent de choix de prod alors qu’ils n’ont même pas un système d’écoute digne de ce nom… Bref des branques ! Si les mecs ne se prenaient pour des cadors, ils ne parleraient que des albums qu’ils aiment ! Avoir écouté de la zique pendant 20 ou 30 piges ne donne aucune légitimité quant à la critique d’un travail artistique. Je les vois bien derrière leur clavier en train de se déchaîner… Physique médiocre et esprit abject. « Leurs yeux ne supportent pas la lumière du talent »… Lol ».
C’est clair, ne pas voir du talent quand il n’y en a pas, c’est limite logique donc pourquoi perdre du temps avec « ça » ? Donc argument irrecevable, comme quoi nous autres amateurs arrivons encore à faire le distinguo entre les artistes talentueux et les branquignols.
Et quand la chroniqueuse d’un webzine ami lui demande « Et qu’est ce que t’ont fait les webzines pour avoir un avis si négatif ? », il répond naïvement « Pas grand chose… »
Nous y voilà, on comprend mieux : notre comique, visiblement sponsorisé par Rires et Chansons, si on ne parle pas de lui et encore moins de son hypothétique talent, ça l’énerve, donc il ne manque aucune occasion de baver sur les bénévoles qui parlent de notre musique par passion. On frôle le summum quand l’argumentation arrive à un joli « Et puis on peut critiquer quand on peut produire. Sinon… » ou comment faire passer Nabila pour une philosophe éclairée en comparaison de ses propos. On ne lui en veut pas, on a l’intelligence qu’on peut.
Mais attends, il y a encore mieux : « Généralement, ce sont des parasites qui jouent au juge et au procureur, incapables de produire quoi que ce soit et qui n’ont, de fait, aucune légitimité. », l’art de se répéter, histoire de prouver définitivement qu’il aime s’écouter parler. A cela on pourrait donc répondre « Mais qui es-tu pour critiquer les chroniqueurs ? Mmmh, hein ? dis voir j’t’en demande un peu là… Un peu de cohérence s’il vous plait« …
Délire éthylique ? Frustration exacerbée ? Crise de mauvaizhumeurite aiguë ? Les trois à la fois ?
En attendant, pour la petite histoire, ce seigneur la morale n’hésitait pas à faire son petit racolage vers nous autres, petites gens, quand il s’agissait de dire du bien d’un groupe qu’il a… euh… « managé » (bien grand mot quand on sait ce qu’il a fait pour eux). Là encore, il y aurait de l’anecdote croustillante à développer qui prouverait qu’une certaine forme de prostitution musicale a encore un bel avenir devant elle. Il devrait faire de la comédie, si si ! Bien entendu, tous ces croustillants dialogues ont été sauvegardés et pourront aisément être consultés à l’occasion.
Ah oui, j’oubliais… Je suis un connard. En même temps, être traité de connard par lui, c’est pour le moins flatteur et me fait doucement rigoler !
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Mais assez parlé d’insignifiants… Parlons d’artistes, de vrais ! Et en cela, Fury Age donne bien le change.
Un bon compromis entre le hard rock et le Heavy Metal des années 80, on adhère direct !
Formé autour de ce qui se fait de mieux en bassiste dans nos frontières, à savoir Markus Fortunato (ex-MZ, Öbliviön…), de deux guitaristes talen-tueurs (Stéphane Laurens et Emmanuel Maultin) et d’une batteuse du même tonneau qui en plus pousse le chant de fort belle manière, Fury Age nous propose un premier album qui ravira les nostalgiques de la belle époque du Heavy Metal.
Sur leur page Facebook, ils se réclament de Mötley Crüe, Bad Company ou Rainbow, il faut reconnaitre qu’ils ne trompent pas leur monde.
Si la production, très old school, peut surprendre à la première écoute, on est de suite séduit par des compos directes, variées, et accrocheuses et on se rend compte qu’elles deviennent très vite addictives après plusieurs écoutes successives.
D’entrée, avec « Harder & harder », le ton est donné : Fury Age ne s’embarrasse pas de superflu et nous balance un titre direct de bon vieux hard rock très typé eighties et on adhère directement. Le chant colle très bien au genre, le refrain est imparable, les musiciens montrent qu’ils sont à l’aise… L’album débute très bien : rien d’innovant, pas de surprises sinon une parfaite exécution de l’ensemble, tout va bien.
« Wooden Ears » suit le même profil que le premier titre : tout est carré, structuré, on sent qu’on va passer un bon moment à écouter ce « No Tomorrow ».
Le troisième titre, « Raging Sea », semble être un hommage direct à U.F.O. tant son riff principal rappelle celui de l’intro de « Doctor Doctor » et permet, lors du break, de donner l’occasion à Markus Fortunato de nous montrer une partie de l’étendue de son talent à la basse.
Plus les morceaux s’enchaînent, plus on apprécie ce qu’on entend : le groupe a le talent de composition suffisant pour nous offrir de vrais morceaux de Hard Rock qui, s’ils étaient sortis trente ans plus tôt, pourraient bien faire partie des classiques du genre.
Le suivant « Escape » continue sur la lancée : encore un titre efficace sur lequel le chanteur se montre encore plus à son avantage que sur les titres précédents grâce à des couplets et un refrain vraiment bien sentis, sur lesquels les mélodies sont juste parfaites.
« Dear Moon » s’ensuit, une belle balade qui, malgré tout, pouvait inquiéter au départ : le chant de Sandra Barranco semblant hésitant sur les premières phrases deviendra sublime par la suite, bourré d’une sensibilité touchante. Le refrain est juste magnifique et a réussi à me mettre quelques frissons. Et que dire du jeu des guitares ? Une magnifique balade à classer au milieu des plus belles du genre, ni plus ni moins.
« Alone in the Night » reprend les choses là où elles étaient restées après « Escape » : Fury Age garde sa logique sur un Hard Rock racé et particulièrement accrocheur avant un « Nothing to lose » de grande classe. Les riffs sont taillés à la hache, un côté germanique, sur lesquels viennent se greffer des parties de guitares aérées dignes de celles de la paire Murray/Smith de la grande époque.
Le plus heavy « Bad Loser » montre un Fury Age capable d’alourdir ses compositions pour se rapprocher d’un Black Sabbath et le passage en chant féminin rajoute encore plus de relief à l’ensemble.
On appréciera la capacité du groupe à varier les plaisirs, histoire de casser la dynamique purement hard rock de l’album avant un « Last Will Show » aux sonorités plus US qui ramèneront vers Dokken ou Mötley Crüe.
« My dangerous Past », qui clôt de belle manière cet album, se veut plus carré, à l’allemande – vous avez dit « Accept époque ‘Balls to the Wall’ » ? – avec encore une fois son lot de couplets et refrains efficaces.
En clair, ce « No Tomorrow » de Fury Age s’inscrit dans une volonté de perpétuer un hard n’ heavy qu’on avait adoré il y a 30-35 années de cela et nul doute que les plus nostalgiques vont adhérer dès la première écoute. On notera une tendance au chanteur un léger accent français pour des paroles en anglais, mais là, c’est vraiment histoire de chipoter un peu.
Bref, un album que je recommande fortement mais je ne suis qu’un représentant d’une sous-classe de journaliste, hein… Mon avis ne peut être pris en compte de façon sérieuse !
Si, un peu quand même ?
Tracklist :
1. Harder & harder
2. Wooden Ears
3. Raging Sea
4. Escape
5. Dear Moon
6. Alone in the Night
7. Nothing to lose
8. Bad Loser
9. Last Will Show
10. My dangerous Past
Facebook : https://www.facebook.com/furyage01/
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