Line-up sur cet Album
- Reinhard Schebiak : Batterie
- Alois Martin Binder : Chant, Guitare
- Walter Novacek : Basse
- Gunther Steiner : Guitare, Claviers
Style:
Hard Rock mélodiqueDate de sortie:
Septembre 2011Label:
Pure Steel RecordsNote du Soilchroniqueur (Celtikwar): 6,5/10
Voila un groupe qui surprendra toujours…
Gallows Pole est une formation de Hard Rock autrichienne existant depuis plus de trente cinq ans, sa création remontant à 1975, autant dire qu’elle a vu en son intégralité et de près l’évolution du Hard Rock et du Metal, tout en continuant son petit bout de chemin de façon cependant très discrète. Ce n’est rien de le dire : six albums en tout dans leur carrière, 7-7-10-10-2-1 dans l’ordre le temps en années nécessaire à Gallows Pole pour réaliser un album, avec depuis « IV » en 2008 un come back en puissance, dérogeant aux schémas classiques et sortant du lot. On est habitués à voir maintenant des formations très prolifiques à leurs débuts, prenant maintenant plus de temps pour eux entre chaque sortie. Les autrichiens, eux, nous font l’inverse, bien plus motivés maintenant que jamais, une année suffira pour séparer « Revolution », l’opus précédent qui n’avait pas vraiment marqué en bien les esprits, du petit nouveau « Waiting For The Mothership ».
Premier coup d’oeil sur une pochette surprenante, tirée des années quatre-vingt dix digne de celles de Yes ou des premiers Magnum. Un paysage mélangeant les couleurs ne cherchant pas à en mettre plein la vue mais plus à définir l’univers musical développé sur le CD.
Que nous réservent alors ces huit titres ? Est-ce la même chose que la dernière fois, surtout que le groupe a pris moins de temps pour les réaliser ?
Non, les compositions sont bien plus travaillées, ne cherchant pas à jouer de l’ancien version moderne. Ici, elles sont directement sorties des années soixante-dix, un rythme assez lent, une voix monotone, cependant ici soulevée sur certains titres, comme « A Big Mistake », par un duo avec une chanteuse donnant un souffle nouveau et une fraîcheur. Sa voix est assez éraillée et tonique, complètement différente de celle de Martin Binder.
Certains titres sont plus énergiques, notamment « Waiting for The Mothership », associé aussi à celui que l’on attend jusqu’au bout « Mothership Is Coming » sur lequel le chant se permet quelques montées dans les aigus qui nous font penser à du Guns N Roses.
« Area 51 » se démarque aussi par son refrain très connu et entraînant, nous parlant bien évidement des autres galaxies, d’un monde parallèle. C’est peut être ce titre qui explique les vaisseaux présents sur la pochette.
Que dire d’autre ? Cet album est celui qu’on attendait depuis un bon moment, réussi et ne comportant que de bons titres. Directement issu des années soixante-dix, ne cherchant pas à se fondre dans la masse des productions actuelles et c’est cela qui le différencie des trois albums précédents.
Pour tous les amateurs de rock pêchus.
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