Line-up sur cet Album
Neil Grotti - Guitares / Frank Leone - Chant, Basse / Giannis Lassa - Batterie / Mike Petrone - Guitares.
Style:
Heavy MetalDate de sortie:
29 janvier 2021Label:
Steel Shark RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10
Aujourd’hui, c’est jeudi, c’est Italie.
Et Bolognaise qui plus est…
Alors quand en plus c’est un album qui me ‘botte’, c’est gagnant – gagnant !
J’ignore si c’est inconsciemment suite au triomphe de la Squadra Azzura à l’Euro que je me décide de chroniquer cet album de Gengis Khan sorti quand même au mois de janvier, mais une chose est sûre, malgré mes activités diverses et variées qui m’ont fait prendre un retard considérable dans ma pile, qui ne cesse de grandir, d’albums à ne serait-ce qu’écouter, c’est que je regrette sérieusement de ne pas avoir jeté plus tôt une oreille sur ce petit brûlot !
Déjà, le quatuor fêtera l’an prochain ses dix ans d’existence et nous a déjà gratifié d’un premier album en 2013 (“Gengis Khan was a rocker”) sur lequel Blaze Bayley a posé quelques lignes de chant (sur “Revenge in the shadow”) puis un EP éponyme en 2019.
C’est donc avec ce deuxième full length sous le bras que le désormais quatuor – on passera sous silence les quelques soucis de line up – nous revient avec au programme un bon vieux heavy metal, old school, qui, s’il franchit régulièrement les frontières du speed metal, n’hésite pas non plus à toucher de très près celles du thrash sans les traverser, à la façon d’une tangente sur un cercle parfait.
Sept titres, 34 minutes, et on se prend de bonnes vieilles compositions qui feront frémir de nostalgie nos quadras / quinquas comme lors de la première moitié des eighties, avec deux guitaristes qui font des miracles tant lors des soli qu’avec leurs riffs carrés taillés à la hache, un bassiste qui fait claquer sa basse comme si sa vie en dépendait, un batteur au diapason et un chanteur qui vocifère rauquement ses parties vocales à la façon d’un Cronos.
C’est que, tour à tour, on se prend à penser à Accept, Manowar, Anvil (avec qui ils ont partagé la scène), Judas Priest ou tous ces bons vieux groupes combinant NWOBHM et heavy metal bien martial à l’allemande !
Les sept titres proposés sont purement dans la lignée de ce que le heavy metal a offert de meilleur dans la première moitié des années 80 : cette petite escapade dans la région d’Emilie-Romagne se veut totalement rafraichissante pour quiconque a envie de se replonger trente-cinq années en arrière.
Entre titres nerveux (“No surrender”, “Time to kill”, “Taken by force”) pour ne pas dire franchement speed (“Colder than heaven”, “Reinventing the fire”), ou mid tempo ravageurs et taillés à la hache à la façon d’un Accept (“He’s the King”) ou d’un Manowar (“War in the fields”), Gengis Khan nous fait la totale et on en vient presque à regretter qu’on n’ait que ces sept titres à se mettre sous la dent !
Bref, on l’aura compris : hautement recommandé !
Tracklist :
1. No Surrender (4:56)
2. Colder than Heaven (5:34)
3. He’s the King (5:14)
4. Reinventing the Fire (4:14)
5. Time to Kill (4:31)
6. Taken by Force (4:32)
7. War in the Fields (5:22)
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