Line-up sur cet Album
Daimonicon - Guitares ryhmiques Diabolus - Guitares lead & accoustique Askan - Chant Damien Gernot - Basse Tobias Volker - Batterie Sebastian Jung - Claviers
Style:
Black/Pagan metalDate de sortie:
Janvier 2007Label:
Trollzorn Records5 ans séparent un premier « Wintermythen » tout simplement exceptionnel et ce second opus « Märe aus wäldernen hallen » labélisé Trollzorn Records, et dont la question nous venant immédiatement à l’esprit est celle –ci : Album de la confirmation du potentiel phénoménal des thuringiens, ou offrande de la déception tendant à prouver que le précédent «Joyau» auto produit n’était qu’un coup d’épée dans l’eau sans lendemain ?
Ne soyez pas impatients, prenez le temps, où alors si vous êtes si pressés ou curieux, lisez directement la conclusion de cette review sur un groupe devenu en quelques années une locomotive du Black/Pagan metal.
Tout d’abord, cette demière décennie si difficilement supportable pour tous les fans de la première heure a été mis à profit pour cimenter et consolider le concept culturo-mythologique de nos voisins teutons. 6 membres à part entière, composent désormais le line-up: Askan est toujours le chanteur, Diabolus et Daimonicon assurent les lignes guitaristiques, Damien Gernot la basse, S. Jung les claviers, et enfin Völker est derrière les futs…
Quelques évolutions sensibles ou notoires transparaissent tout au long d’une galette dont la production est cette fois parfaite et ne tendant plus à noyer par intermittence le chant. Et c’est tant mieux pour notre plaisir car justement l’un des apports majeurs, vient du chant et des chœurs clairs, s’égrenant en fil rouge et donnant une consonance médiévale à la Falconer. La base des vocalises reste bien sur purement Black éraillé et criard, mais l’alternance avec des lyrics parlés ou entonnés en clairs est nouvelle pour Gernotshagen comme en témoignent parfaitement les sublimes « Der alte wald » ou le titre éponyme à l’album.
L’autre changement marquant résulte à mon sens de la place croissante prise par la ligne organique au sein des compositions. Les claviers, évanescents ou omniprésents prennent dorénavant une part prépondérante rendant plus accessoire le coté Pagan, comme sur un divin «In gedanken schon walküren nah » où les semblants de tin whistle ne se font deviner qu’en final du morceau. Je ne vais pas définir ceci comme du Black sympho; mais la frontière n’en est pourtant plus très loin par moments…quand bien même le long interlude au piano de «Schlachtensang der einherjer» serait en opposition avec mon ressenti.
Enfin, la composante rythmique des guitares a pris du poids, et donne plus de consistance à l’impact et l’amplitude sonore, léger défaut passé quasi inaperçu dans la perfection du «mythe hivernal » précédent.
En conclusion, Gernotshagen confirme de toute beauté avec cet album ne souffrant ni de linéarité, ni de manque d’originalité et encore moins de lignes mélodiques de très hautes tenues aux ambiances ensorcelantes et ciselées. Les adeptes du genre vont jubiler et apprécier sans retenue et ils auront d‘autant plus raison que le seul reproche que l’on pourrait faire à ce « Märe aus wäldernen hallen » est le manque de surprise par rapport à son prédécesseur surgi de nulle part…
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