Line-up sur cet Album
Hades – Tout
Style:
Black / Thrash metalDate de sortie:
10 décembre 2016Label:
Xtreem MusicNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Un logo digne des grandes heures de Bathory, une superbe pochette qui sent bon le metal guerrier sans concession… Si tout ceci sent le réchauffé, il convient de mettre le CD dans le lecteur pour s’apercevoir que si le black/thrash metal du one-man band Goat Worship reste dans des sentiers banalisés, il le fait très bien.
Sauvage, primitif, cru, sans concession : on survole les premiers Bathory tout au long des 37 minutes que durent les huit morceaux (plus une intro) de ce « Blood and Steel ».
Hades, créateur du projet solo Goat Worship fondé en 2013, originaire de la ville Brésilienne de, tenez-vous bien, ça ne s’invente pas, Espírito Santo, sort son premier album après une démo, « Doomsday » (2015), et il faut reconnaître qu’il a su ressortir l’ambiance et l’attitude des prémices du black/thrash metal des mid eighties avec exactitude !
Son correct mais perfectible, rythmiques saccadées tout comme il faut, chant agressif à la croisée du black et du thrash, compositions sans concessions tournées principalement dans le speed.
On a droit à la meilleure revisite des « The Return… » et « Under the Sign of the black Mark » du toujours regretté Quorthon jamais sortie ! A se demander si Quorthon avait eu ce son et cette technique sur ses deux premiers albums, il ne les aurait pas appelé « Blood and Steel »…
Non que l’album frôle le génie absolu, loin de là (d’ailleurs, le statut plus que culte des premiers Bathory ne sont sûrement pas dus à leur qualités de production et de composition, loin s’en faut), mais l’ensemble est fait avec une telle authenticité qu’on adhère dès la première écoute !
L’ensemble est crade, au son crasse, mais chacun des morceaux composés par Goat Worship (enfin… par Hades) semble tout droit sorti des fonds de tiroirs du Bathory de 1985 – 1988.
Riffs répétitifs, basse vrombissante, rythmiques au même tempo du début à la fin, breaks absents, compositions facilement mémorisables, riffs assassins, tout le panel du petit « The Return… » illustré est compris dans le prix, les pains et fausses notes en moins, et en plus thrash !
Que ce soit lors des morceaux speed (« Falklands War », « Hall of the Dead », « Goddess of Lust »), voire très speed et intenses (« Cremation Funeral », « God of Thunder », ) ou plus heavy (« Only the Strong will survive », « Religion of Lies »), Goat Worship arrive à retranscrire l’essence même du black/thrash metal sa forme la plus primitive et balbutiante. Et lorsqu’il décide de s’écrire un morceau plus personnel comme le long « Helheim » qui clôt l’album, on sent qu’il met toutes ses influences dans une seule composition, commençant de façon très lourde et pachydermique à la limite du doom pour finir sur une furie plus proche d’un Inquisition ou d’un Nifelheim que de la lourdeur d’un Bathory du deuxième album.
A défaut d’être génial, ce « Blood and Steel » a le mérite d’être plus qu’intéressant !
Belle bête !
Tracklist :
1. Intro (1’16)
2. Falklands War (4’45)
3. Hall of the Dead (3’46)
4. Cremation Funeral (3’46)
5. Only the Strong will survive (5’06)
6. God of Thunder (4’43)
7. Goddess of Lust (3’45)
8. Religion of Lies (3’49)
9. Helheim (6’22)
BandCamp : https://goatwhorship.bandcamp.com/
Facebook : https://www.facebook.com/goatworship888/
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