Line-up sur cet Album
Tommy Ericson – Guitares / Robert Kail Karlsson – Guitares / Daniel Forsberg – Basse / Niklas Ekwall – Chant. Session : Krzysztof Klingbein – Batterie.
Style:
Black MetalDate de sortie:
Black Lion RecordsLabel:
02 juillet 2021Note de la SoilChroniqueuse (Freya) : 9/10
Pourquoi tant de sadisme ?
Quand on tient une splendeur à la noirceur tellement profonde qu’elle en ferait frissonner de désespoir les satanistes les plus aguerris, on se doit, en tout cas un minimum, de respecter son public…
… ou pas en fait.
Comment te décrire cet album et finalement ce groupe ?
Prends l’expérience sexuelle la plus mémorable que tu aies vécue jusqu’ici… ou le festival, car un seul concert ne pourrait assurément pas tenir la comparaison, le plus intense auquel tu aies participé… ou encore la beuverie la plus spectaculaire que ton esprit et ton corps se sont ligués contre ta volonté de continuer pour arrêter le massacre…
Ces exemples sont bien en deçà des sensations que tu éprouveras à l’écoute de cette galette impeccablement bien orchestrée.
Les excès sont les maîtresses de tous les plaisirs et cet album en fait partie intégrante.
Je ne m’intéresse pas beaucoup à la mesure de mes paroles ou de mes actes, comme la musique de Godhead Machinery, car il est important de se laisser aller aux multiples saveurs de l’existence dans ce monde ainsi que dans les autres, et puis surtout je n’ai pas le temps.
La dimension artistique et sa personnification n’ont pas d’égales ou alors le lâcher prise nécessaire est sine qua non pour pénétrer l’univers de ce groupe qui siégera sans nul doute un jour prochain parmi les références incontournables du genre.
Outre le message tant apprécié des amateurs de black consistant à démolir la plus grande mascarade de la construction de l’humanité, à savoir la mise en place des religions, la cohésion qui accouche d’une harmonie spectaculaire que nous offre les cinq lurons qui ne partent pas si souvent en foire si ça ce trouve.
Ok, il faut admettre que beaucoup trop de groupes actuellement font du black et autres merveilleuses mélopées dites extrêmes, mais peu, en pourcentage, arrivent vraiment à percer le mystère de l’osmose entre sujet, musique, mythologie et transmission.
Godhead Machinery réussit cet exploit à force de travail, d’excellence et de talent certainement et même si les généralités et les statistiques tuent probablement dans l’œuf toutes notions de créativité.
Écouter cet EP et ce groupe, cela dit, c’est entrer dans un rituel, pas forcément satanique d’ailleurs.
Il ne faut pas cracher dans la soupe (déjà ben c’est dégueu) avant de l’avoir goûtée.
Non et puis cracher c’est pour les ignares et les pétochards.
Les expériences nous construisent, nous détruisent et nous créent.
Du coup, sans aucunes retenues ni appréhensions, saute dans le bain sanglant de cette brève galette et gobe s’en toutes les sensations nouvelles pour ton corps et ton esprit.
Tracklist :
1. Magna Mortalitas (5:27)
2. Upon His Deceitful Star (4:28)
3. Vulture Excarnation (Instrumental) (5:41)
4. Masquerade Among Gods (4:47)
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