Line-up sur cet Album
• Leandro Pacheco : Chant
• Damir Eskic : Guitares
• Pat Rafaniello : Basse
• Stefan Hösli : Batterie
Style:
Heavy/Thrash MetalDate de sortie:
23 Janvier 2018Label:
Art Gates Records
Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 6/10
On aura beau le dire et le répéter : quelles que soient les capacités d’interprètes des musiciens, un groupe sans bonnes compositions, c’est comme un groupe sans public : voué à disparaitre assez rapidement. C’est là que va mon gros reproche à Gonoreas et leur album Minautor.
Je risque d’être concis, succinct et bref – oui, je sais, je pléonasme à mort – mais j’ai presque tout dit en phrase d’accroche. Les compositions n’ont pas réellement d’âme et sentent à fond le réchauffé, la faute à des arrangements tellement minimes et peu inspirés qu’on ne peut que se dire qu’on s’est déjà bouffé tous les enchainements rythmiques et harmoniques dans la pléthore de groupes de Heavy et de Thrash des 80’s. Et pourtant comme je le spécifiais plus haut, les musiciens sont loin d’être des branques, particulièrement quand on évalue les capacités vocales de leur chanteur dont le timbre se situe à la croisée de celui de Bruce Dickinson et Michael Kiske dans les aigus et mediums, et celui d’Andi Deris dans les graves ; et ce n’est que pour citer l’élément le plus évident, la section instrumentale faisant aussi le taf derrière. J’ajoute que de bonnes idées viennent parsemer l’album, ne serait-ce que l’introduction « Bloodstones » qui nous emmène avec son ambiance vers une sorte d’Antiquité égyptienne telle que les BO de films voudraient nous la dépeindre – nah mais en fait, en vrai, on n’a aucune source officielle qui attesterait de comment ça sonne – ou encore le changement de mode du mineur vers le majeur de « Transcendance ». Mais je trouve quand même navrant de le dire en ces mots d’un sixième album car, oui, le groupe né en 1994 a déjà pondu cinq albums, deux démos (au début, en 1996), deux EPs et deux Lives.
Quelques morceaux m’ont paru plaisants, dont « Puzzle » au lien yout’ suivant ce paragraphe et « Fragments » ci-dessus, ou encore la balade acoustique « Behind the Wall » dans laquelle le quatuor ne peut cacher ses origines… suisses et non espagnoles comme l’indiquerait la technique de jeu. Mais quand tu en viens à te demander quel(s) morceau(x) tu as aimé plutôt que détesté(s), c’est que le bilan n’est pas non plus des plus positifs.
Comme je n’ai pas fondamentalement envie d’être méchant, déjà parce que le nom du groupe m’a fait marrer en évoquant une IST, mais je me dois d’être juste par rapport à des groupes débutants et/ou amateurs éclairés ; je dirai donc que dans le fond, c’est un bon album, sympathique et dynamique, destiné aux fans d’old school pas exigeants sur l’originalité, ni sur la cohérence du titre avec le contenu. Éventuellement, m’sieur Metalfreak trouvera ça génial et ressortira sa veste à patches sous le regard dépité de Bloody Barbie, mais…
A écouter en cherchant un fil d’Ariane à tout ceci.
Tracklist :
1. Bloodstones (1:35)
2. Seeds of a new Future (5:01)
3. Puzzle (5:26)
4. Eris (5:59)
5. Price of Eternity (4:41)
6. Fragments (4:10)
7. Behind the Wall (4:11)
8. Minotaur (6:32)
9. Transcendence (1:37)
10. The lead Masks of the Vintem Hill (6:34)
Facebook : https://www.facebook.com/Gonoreas/
Site officiel : http://www.gonoreas.ch/
Myspace : https://myspace.com/officialgonoreas
Youtube : https://www.youtube.com/channel/UC8kzaxPpbpnAc7JrhQWi95w
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