Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8/10

Qui n’aurait pas 26,18 minutes à consacrer à l’un des meilleurs albums de brutal death technique qui soient sortis l’année dernière ? Hein ? Pas moi, c’est certain, et grand bien m’en a pris car j’ai ainsi pu découvrir les américains de Goratory avec leur troisième album : Sour Grapes

La recette de la réussite est somme toute assez simple :
1/Une production en béton.
2/Une pochette excellente, très colorée et qui attire l’œil curieux.
3/Une technique irréprochable à tous les postes.
4/Des compositions certes courtes mais bien écrites et qui prennent le temps de développer leurs thèmes centraux, hyper dynamiques dans leurs nombreuses brisures rythmiques.
5/Un peu d’humour potache et une référence sympa à Seth Putman, chanteur défunt d’Anal Cunt.

Au niveau des influences, nous pourrions citer Dying Fetus sans les côtés groovy, la complexité d’un Cryptopsy sans ses récents aspects deathcore déplaisants, Necrophagist bien sûr, tout en précisant cependant que les musiciens de Goratory ont leur propre identité et que s’il y a de la dérision dans les textes, ce n’est absolument pas le cas en ce qui concerne la musique : là, c’est du très costaud, il n’y a pas de place pour la blague.

En un mot comme en cent : rattrapez votre retard sur 2020 et ruez-vous sur Sour Grapes »

Tracklist :

1. Rat King (03:07)
2. Losing Streak (03:36)
3. I Shit Your Pants (02:59)
4. Bottom Feeder (03:05)
5. Evolutionary Wart (03:15)
6. The People’s Temple (03:00)
7. Seth Putnam Was a Sensitive Man (03:07)
8. Back to the Grinding Machine (04:09)

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