Line-up sur cet Album
- Sydney Lundy : Tous Instruments et Voix
Style:
Experimental psychedelic and psychotic dark Rock, tu voaaaasDate de sortie:
1er avril 2015 d’après le pressbook (oui, vous sentez déjà la blague venir, hein ?)Label:
Merdumgiriz RecordsNote du SoilChroniqueur (Wilhelm von Graffenberg) : 3.33/10
« Aaaaah écoute… C’est troooop génial : ça exprime le marasme de l’artiste charismatique face à la création de son Surmoi en pleine lutte avec son Ca dans une société chronophage qui bride et hybride l’exergue de la créatiooooon à son apogée paroxystique…»
…
Vous y croyez, vous ? Est-ce bien sérieux ? Je vous pose la question : de qui se moque-t-on ?
Soit je continue ainsi à jouer mon bobo dans une galerie d’art contemporain, soit je joue cartes sur table et utilise le mot de Cambronne pour qualifier le résultat sonore obtenu avec Hybernium (qui porte au combien bien son intitulé vu qu’il aurait dû rester dans cet état d’hibernation, vu que ressorti des cartons dans lesquels il croupissait depuis 2005) du groupe Grimmdrasil.
Admettons que je sois con ou ignare, voire non initié aux arts divinatoires de l’avant-gardisme (mais davantage à ceux du foutage de gueule), je sais que ce genre d’esthétique avec un son dégueulasse plait à certains de nos ouailles… Mais de là à avoir un son de batterie électronique de carte son intégrée de PC (et pas toujours carrée, les parties… franchement lourd quand on se dit progressif) et des sons synthétiques dignes d’un clavier Bontempi, que même PAIN sait mieux exploiter !!! Les parties de gratte, au-delà d’être immondes du point de vue sonore et fausses (ah bon ? faut accorder une gratte quand on enregistre ?), ont été faites par une pelleteuse (et je connais des conducteurs de Caterpillar qui manient mieux leur engin, sans en foutre partout à coté). Les cuts sont improbables, les fades également, la synchro est elle aussi alternative, au point qu’on se demande si le « compositeur » de cette « œuvre » n’a pas récupéré des prises d’enregistrement qu’il a fait dans sa cave et les a collées bout-à-bout. Sans blague – et j’espère que c’en est une que cette chose que je suis en train d’écouter en fond sonore pour éviter de me flinguer les tympans à y trouver un truc positif – j’ai l’impression d’entendre un « Deux minutes du peuple » de Pérusse qui se foutrait de la tronche des metalleux. Le mixage est crade et ne sauve pas les meubles, même la pochette ne peut pas sauver l’image du « groupe » (un seul membre si l’on s’en réfère aux photos jointes au dossier de presse, sans même le nom des interprètes…) Me voilà fin à vous parler d’un skeud sans aucune info trouvable sur le net à part en farfouillant au fins fonds du darkweb cryptique du site du label, ni lien vidéo à vous donner…
Et un label ose produire, distribuer et proposer ça ? Sérieusement ? Ce même label qui te vante les mérites d’un album « d’une forme moderne de metal très inspiré » pour un « monde original de psychédélisme et de pluie noire, très bien produit et exécuté » (au moins je suis d’accord avec eux sur ce point : il est « exécuté »). Merdumgiriz, ce label qui démontre qu’il porte bien la première partie de son nom. J’ai déjà entendu des gosses dans leur garage faire des démos, avec leurs petits moyens techniques et instrumentaux, meilleures que ce truc dégueux ! Si l’intelligentsia du metal y trouvera surement son compte en se disant que je ne suis qu’un béotien, grand bien leur en fasse, mais je clame haut et fort mon dégout prononcé pour les imposteurs !
« Etre ou ne pas être, telle est la question sinusoïdale de l’anachorète hypocondriaque »… A écouter quand… non, en fait, à ne même pas écouter, sauf pour se marrer avec les potes (oui, je sais, se moquer, c’est mal, mais là, qui se fout de qui ?)
Tracklist :
1. Cold (7:17)
2. Pale (11:15)
3. Grim (6:06)
4. Useless (4:16)
5. Spoken (5:45)
6. The Wines of Silenoz (6:17)
7. Cold Exits (2:27)
Site official du label (et donc là où y a du son) : http://merdumgiriz.org/Hybernium.html
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