Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

On ne va pas se mentir : c’est d’entrée en voyant la pochette, caractéristique du talentueux Ed Repka, que j’ai eu l’envie de me pencher sur ce groupe dont je ne connaissais absolument… rien !

Groupe néerlandais fondé en 2006 et dont les derniers membres originels sont les deux guitaristes, Grindpad aura sorti la bagatelle de quatre EP : “Killing for a living” (2008), “Grave matter” (2009), “Poser killer” (2013) et “Sharkbite !” (2017) sur lequel Ed Repka y allait déjà de son requin attaquant une charmante jeune femme avec des seins partout qui voulait bronzer tranquillement sur son rocher !

Cette fois-ci, le grand blanc se prend un bon coup de tronçonneuse de la part de cette même baigneuse toujours aussi poitrinaire et qui n’a pas pris le temps dans l’intervalle de changer de maillot de bain ! Et c’est bien connu, quand on part lézarder sur le sable, le premier ustensile qu’on pense à emmener, c’est bien sa Husqvarna orange !

Bref, musicalement, là aussi, il y a du mordant et chaque titre fera aussi mal qu’une attaque de squale !
Et quand on regarde la tracklist, on voit en premier lieu un titre de même pas deux minutes : si on se dit qu’on va se prendre une nouvelle intro instrumentale, voire acoustique, annonciatrice d’un thrash metal certes vénéneux mais au mid tempo écrasant, on se fourre d’entrée le doigt dans l’oeil. Non, “My name is violence” porte bien son nom : ça poutre d’entrée. Titre (ultra) speed, saccadé, à la production parfaite : Grindpad montre qu’il n’est pas là pour rigoler. La parfaite entrée en matière pour prendre une sauvage dose de décibels. Et la suite ne va pas en se calmant : les Hollandais nous font osciller entre thrash, punk et crossover. Comprendre : titres courts, riffs rapides et saccadés, solos réduits au minimum, couplets et refrains efficaces, chœurs rageurs, section rythmique qui déglingue tout !

Bref, ça envoie sévère et les adorateurs de violence et de rapidité vont s’y retrouver : Grindpad a tout du groupe de thrash metal qui compte bien tout dévaster sur son passage comme autant d’attaques de grands blancs affamés !

Implacable, brutale, sans concession, la musique du groupe a tout pour faire secouer les têtes de tout thrasher avide d’outrance musicale, pour qui les noms de Slayer, Exodus, Anthrax, Metallica, Biohazard, Testament, Sacred Reich ou Municipal Waste sont comme familiers ! Et se prendre des sommets de violence comme “My name is violence”, “The knife is sharper than ever”, “Revuelta”, “Blood sweat and pride”, “MK Ultra” et “To those about to die (20/20)” sur le coin de la pomme, c’est vraiment aimer le danger, surtout en concert au vu des pogos démentiels que ça risque de déclencher.

Tiens, pour le coup, il ne manque plus que l’intro de l’album “Shark attack” de Wehrmacht pour qu’on ait la totale !

Du coup, ça me donne envie d’aller me baigner avec ma tronçonneuse et jouer à Scarface avec le premier requin qui passe dans le coin !

Tracklist :

01 My Name Is Violence (1:44)
02 Burn the Rapist (3:08)
03 Toxic Terror (4:35)
04 The Knife Is Sharper Than Ever (5:05)
05 Justice Part 1 : Crime (0:53)
06 Justice Part 2 : Penalty (5:20)
07 Revuelta (3:38)
08 Blood, Sweat and Pride (4:11)
09 Mature Love (4:35)
10 MK Ultra (5:25)
11 To Those About to Die (20/20) (2:58)

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