Line-up sur cet Album
- Thierry Pitarch - Chant
- Pierre Mercier - Batterie
- Florent Cacheleux - Basse
- Fred Fages - Guitares
- William Cortier - Guitares
- Guests :
- Manu Livertout & Christophe Godin - Solo sur "Angry"
Style:
Hard ‘n’ rollDate de sortie:
Septembre 2013Label:
Pure Steel Records / Brennus MusicNote du Soilchroniqueur (MetalFreak): 7/10
La belle petite surprise du jour nous vient de Nîmes… Enfin, le groupe est un petit peu éparpillé partout et existe depuis 2008, nous a sorti deux demos avant de se lancer dans le grand bain avec ce premier album qui fleure bon le southern rock mâtiné de bon vieux hard rock avec un soupçon de blues dans le lot.
Alors les adorateurs des sonorités modernes, les grands fans sectaires des derniers blasts à la mode qui ne jurent que par les growls et autres tabassage en règle, il n’y aura que deux alternatives : ou alors vous vous montrez un tantinet curieux et tolérants et vous vous collez une grande lampée de cet album entre les cages à miel, ou alors vous passez à la chronique suivante.
Là, on parle de rock, des fondamentaux, de celui cher à AC/DC, Motörhead, Tesla, voire ZZTop et Molly Hatchett. Leur musique pourrait facilement être la BO d’un road movie ayant pour lieux la route 66 dont les principaux acteurs seraient Jack Daniels et Harley Davidson.
D’ailleurs, la voix de Thierry Pitarch donne le ton : un genre de Lemmy rocailleux qui aurait entretenu ses cordes vocales à la clope et au Bourbon et des musiciens qui maîtrisent leur sujet et nous font tantôt voyager chez Aerosmith (« Angry » avec ses soli d’enfer signé Manu Livertout et Christophe Godin, « You suck »), AC/DC (« Gimme your soul »), parfois nous faire aller dans des contrées plus proches du jazz fusion (« Burden » et son break à la basse en slap), des riffs proches de Status Quo (« Take them off ») ou de Mötley Crüe (« Cheers Motherfuckers »), ou des tendances plus bluesy proches d’un ZZTop époque « Tres hombres (« Be on the ball » et son intro rappelant « Have you heard »).
Ici, les poncifs du genre alliant la trilogie Sex, Alcohol and rock ‘n’ roll bat son plein avec des paroles faisant l’apologie de ces trois mamelles inhérentes au genre.
On l’aura compris, Gut-Scrapers propose toute une foultitude d’influences très bien digérées, surement grâce à leur passé de groupe de reprises, formé par cinq musiciens qui ont roulé leur bosse et martyrisé leurs instruments depuis deux bonnes décennies et le tout s’en ressent : « Gimme your soul » est donc un album fort en feeling, bourré de compositions efficaces aux soli imparables, le tout bien aidé par une production aux petits oignons et semble être surtout un parfait compromis entre les années 70-80 et l’époque actuelle.
Un tel revival ne passera pas longtemps inaperçu. Après un tel album, on peut parier que le groupe verra sa carrière démarrer en wheeling : et cela ne sera que mérité !
Tracklist :
1/ Cheers Motherfuckers
2/ Gimme your soul
3/ Be on the ball
4/ Take me away
5/ Angry
6/ Take them off
7/ Got no life
8/ Burden
9/ Thumbs up
10/ You suck
Site officiel : http://www.gutscrapers.com/
Facebook : https://www.facebook.com/gutscrapers
BandCamp : http://gutscrapers.bandcamp.com/
ReverbNation : http://www.reverbnation.com/gutscrapers
1 Commentaire sur “Gut-Scrapers – Gimme your soul (2013)”
Posté: 18th Mai 2015 vers 19 h 54 min
[…] sortie, il y aura bientôt deux ans, de leur premier album « Gimme your soul » (chroniqué ici : http://www.soilchronicles.fr/chroniques/gut-scrapers-%E2%80%93-gimme-your-soul-2013) avec leur savant mélange de hard rock, de rock sudiste et de blues dans une formule old school à […]
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