Line-up sur cet Album
- David Mayonga : Chant
- Fabian Füss : Batterie
- Florian Gudzent : Guitare
- Chris Zehetleitner : Guitare
- Michael Kokus : Basse
Style:
MetalcoreDate de sortie:
21 janvier 2016Label:
Nuclear BlastNote du SoilChroniqueur (Erikillmister) : 7,5 / 10
Il faudra qu’un jour je cesse d’avoir des préjugés à la con, genre penser que tout ce qui nous vient d’Allemagne en matière de Metal est soit du power (Helloween, Gamma Ray…) soit du Rammstein like… Avec GWLT, il va falloir singulièrement que je me remette en cause ! Le quintet germanique propose en effet un metalcore tinté de stoner (si, si, c’est possible !) assez réussi.
GWLT n’est donc pas complètement « core » même si pour l’essentiel il en possède les codes. On peut être surpris notamment dés l’intro par « stein » beaucoup plus proche rythmiquement parlant des standards du Stoner, lourd et plutôt lent, avec la voix de David Mayonga légèrement en retrait, comme on peut l’être encore plus par « Bis Dein Lebenslicht Erlischt » qui est purement et simplement du… Rap ! (et là, j’avoue qu’en ce qui me concerne, il faut vraiment que je sois très, très tolérant !). Heureusement il s’agit là de l’unique chanson qui n’a rien à faire sur cet album, le reste est ma foi, assez bien pensé, aucun titre n’étant ennuyeux. C’est assez éclectique, « Von Der Dunkelheit Und Ihrer Anziehungskraft » se rapprochant d’un hard rock plus traditionnel, conservant cependant les gimmicks guitaristiques propres aux coreux, prouvant ainsi le talent du duo six-cordien Florian Gudzent/ Chris Zehetleitner, changeant de vitesse aussi facilement qu’un pilote de F1.
Nos bavarois savent aussi approcher le death, comme le montre « Watts 1965 » qui de plus possède un refrain qui se retient immédiatement. Maintenant, si vous doutiez des capacités du combo (je parle pour les vrais fans de core) à envoyer la sauce, « randale » est là pour nous rappeler que quand Fabian Füss affole le tempo à coups ravageurs de double caisse, GWLT se pose ici comme un sacré client, impression d’ailleurs confirmée par des chansons comme « Zeichen An Der Wand, Seltsame Liebe, voire « Der Beste Mensch » la plus rapide du lot avec une ligne de basse délivrée de main de maitre par le bûcheron de service, « Michael Kokus ». Le côté mélodieux n’est pas oublié non plus « Hannah Arendt » avec un contraste vocal superbement rendu, se rapproche assez près d’un Linkin Park. Il me reste encore à vous parler de « Von Der Dunkelheit Und Ihrer Anziehungskraft », ma petite préférée et son penchant pour Alice in Chains et « Eisen » qui clôture l’album de façon un brin énigmatique.
Après avoir été un petit peu rebuté par le chant en allemand, je dois bien avouer que j’ai été assez emballé par l’ensemble ! Je ne suis toujours pas persuadé que l’appellation « Core » soit réellement appropriée pour GWLT, bien que ce soit spécifié sur tous les sites dédiés… Mais toujours est-il que leur musique riche de divers éléments piqués à différents styles est très efficace !
Tracklist :
1. Stein 1:47
2. Ruhe & Frieden 1:56
3. Seltsame Liebe 3:20
4. Die Grundmauern der Furcht 2:56
5. Eine Taufe aus dem Staub 3:34
6. Bis Dein Lebenslicht Erlischt 4:00
7. Von Der Dunkelheit Und Ihrer Anziehungskraft 3:43
8. Watts 1965 3:39
9. Der Beste Mensch 3:02
10. Randale 3:44
11. Hannah Arendt 3:59
12. Zeichen An Der
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