Line-up sur cet Album
Hateful Mac - Basse / Hateful Marco - Guitares / Hateful Peter - Chant / Hateful Tom - Batterie. Guests : Brian Zimmerman et Bobby Lucas - Chants additionnels / Marc Biedermann - Guitares / Vic Stown - Guitares.
Style:
Thrash MetalDate de sortie:
30 juin 2023Label:
Punishment 18 RecordsNote du Soil Chroniqueur (Fast Freddy) : 6,5/10
Hateful Agony, à l’instar de (trop) nombreux groupes, est tout sauf un modèle de stabilité en termes de line up ! Depuis leur création du côté du Land bavarois en 1997, Tom (batterie) est le seul membre fondateur restant à ce jour. Le combo a vu défiler pas moins de huit bassistes (il n’y en a d’ailleurs plus en ce moment) et autant de guitaristes ; quant à Gianni, c’est le sixième chanteur du groupe, rien que ça ! Malgré ces soubresauts, la formation munichoise possède une belle discographie ! Septième réalisation des Thrashers allemands répondant au doux titre de Home Sweet Hell, ce dernier venu confirme en tout cas l’opiniâtreté teutonique qui les anime pour faire perdurer Hateful Agony contre vents et marées. Voyons donc ce qu’il a dans le ventre !
Après une intro au tempo lourd sur laquelle le son d’un JT est plaqué, « Death From Above » démarre vraiment avec un riff Thrash rapide de bonne facture, avant que la voix de Gianni ne fasse son apparition, rauque à souhait mais semblant plutôt lente pour le rythme imposé ce qui interpelle un peu ! Le refrain est simple, court et incisif, et incitera immanquablement le public à participer activement les soirs de grand vent dans les salles obscures !
Les Allemands développent un Thrash rendu massif par la lourdeur des riffs et des rythmes en général, mais également par le timbre de voix puissant de Gianni, le tout constituant les bases solides de la majorité des titres de cet album !
Les sujets de prédilection d’Hateful Agony étant entre autres la guerre et les crimes de masse, pas étonnant de voir un titre comme « Butai 731 » du nom de l’unité de recherche bactériologique japonaise du début des années 30, qui, en plus des recherches sur différentes maladies, expérimentait la vivisection sur des humains sans anesthésie… Toute une époque !
« The Night The Lights Went Out”, qui débute avec une série de riffs accrocheurs, aura un retentissement particulier au vu du contexte actuel d’émeutes que nous connaissons, à la lecture des paroles que tu trouveras via le lien ci-après ! De mon point de vue, le morceau qui aura le plus retenu mon attention !
« Shoot to Kill » est envoyé avec, là encore, une lourdeur oppressante, avec par moment l’impression que tu as dans tes mains un ballon de rugby et que tu as à tes trousses le pack Néo-Zélandais remonté comme une pendule, parce qu’en te barrant, tu leur as glissé dans les oreilles que bien souvent, il s’avérait que certains organes du corps étaient inversement proportionnels aux muscles que beaucoup, dont eux, s’évertuaient à exhiber à défaut de pouvoir montrer autre chose !
Les deux derniers morceaux me laissent également ce sentiment, probablement accentué par le cadencement de la voix qui marque en quelque sorte le rythme en complément du jeu de Tom (batterie).
Au final, pas de surprise avec Home Sweet Hell, Hateful Agony reste sur du brut de fonderie et du solide avec un album Thrash à l’ambiance massive et aux compositions structurées ne laissant pas de place à des envolées non planifiées… Un sentiment de rouleau compresseur qui avance inexorablement telle une division de Panzer que rien ne semble pouvoir arrêter ! Une sorte de label Deutsche Qualität, en quelque sorte signe d’une efficacité certaine, à défaut d’une certaine originalité !
Tracklist :
01. Death From Above (03:58)
02. Butai 731 (03:18)
03. The Night the Lights Went Out (05:16)
04. Knife Through the Brain (03:50)
05. Meaningless Bullshit (03:43)
06. Scars (04:57)
07. Shoot to Kill (04:56)
08. The Future Will Eat Us (04:16)
09. Climate of Fear (03:54)
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