Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9,99/10

Ce n’est pas la première fois que Ván Records nous dégotte un groupe de black metal de derrière les fagots, qui en plus a le mérite tant de sortir des clichés habituels que d’être impressionnant de richesse et de qualité. Entre Kosmokrator, Urfaust, Árstíðir Lífsins ou The Ruins Of Beverast pour ceux qui m’ont particulièrement marqué. Mais alors là…

Nouveau projet formé par Saevus H. Aldra -Al-Melekh (Devathorn, Acherontas, Shibalba) et Marcello (Inferno, Besatt), Haxandraok nous sort son premier album au nom qui se prononce aussi facilement qu’il s’éternue, qui s’avère être une pure merveille d’album de black metal ritualiste, pour cinq incantations issues tout droit de la sorcellerie de Qliphoth et de Hexcraft, avec des sonorités empruntées dans les harmonies des musiques traditionnelles orientales, avec un lyrisme envoûtant ancré dans un mysticisme ataviste.

Haxandraok découvre et fait revivre l’ancien site de Ki si kil ud da kar ra, un mantra d’airain de sorcellerie Qliphothic et de sorcellerie primordiale. En cinq morceaux d’une fluidité remarquable Haxandraok nous fait voyager à l’intérieur d’un univers au mysticisme très fort pour en donner une oeuvre puissante, chamanique, étrange, émotionnelle, fascinante… et addictive !

On se laisse très vite transporter par un dynamisme et une énergie de tous les instants :
au-delà de tout ce que le black metal peut offrir en matière de musiques sombres, Haxandraok plonge l’auditeur au plus profond du mysticisme et des traditions de l’Orient pour offrir un pur chef-d’oeuvre de métal extrême, en ouvrant des portes jusque-là restées fermées pour de nouveaux horizons, même si les riffs et la section rythmique restent profondément influencés par un black metal plus traditionnel.

Une pure merveille !

Tracklist :
1. The Temptress of UD DA KAR RA (6:06)
2. Ba’al Zel Bul at the Gates of NOX (7:32)
3. Tower Sub Rosa (6:52)
4. Lilith Unbound (5:35)
5. La Sorciere Rouge (4:09)

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