Note du SoilChroniqueur (Ascirias) : 9/10

Helioss… En lisant ce nom, on ne peut s’empêcher de penser au dieu du soleil dans la mythologie grecque : cela tombe parfaitement bien puisqu’à travers ce nouvel opus, le groupe traite des différents états de la lumière.

Avec ce style de musique, il faut que la production soit d’une qualité irréprochable. Ici, c’est le cas : le mix + mastering met en valeur toute l’intensité de cet album et, vu la complexité de celui-ci, la tâche n’a pas dû être des plus aisées.

Au travers de Devenir le Soleil, vous allez pouvoir apprécier toute la fibre créatrice dont à fait preuve Nicolas Muller pour arriver à offrir un album d’une telle richesse, tant au travers de ses soli magistralement exécutés qu’au niveau des arrangements et de l’utilisation de différents instruments qui viendront parfaire cette œuvre et qui mettront en lumière toutes les influences dont Nicolas s’inspire. Ainsi, vous passerez facilement du Black mélo/sympho à travers un titre comme « … Et Dieu se tut » avec des teintes aux saveurs plus heavy avec un titre comme « Wall of Certainty ».
DM nous montre toute sa maîtrise vocale en alternant les chants black et death, impressionnant !

Vous trouverez aussi des passages plus prog : « The Empire » en sera le parfait exemple ;
les tempos s’entremêlent, tantôt rapides et puissants, tantôt posés et atmosphériques, un travail remarquable, aucun hasard dans cet album, tout est parfaitement calibré et mis en place.
Vous pourrez aussi entendre quelques éléments de Doom à l’instar d’un titre tels que « Let the World forget me ».

On ne peut qu’apprécier toute la technique dont font preuve chaque musicien : pour vous en convaincre, il suffira de vous pencher sur un titre comme « Singularity » qui, malgré le fait qu’il est le titre le plus violent de l’album, possède en son sein un passage instrumental absolument majestueux.

La pièce maîtresse de l’album est sans aucun doute le titre « Devenir le soleil », un poème de vingt-cinq minutes divisé en cinq parties distinctes qui réunit les cinq feats vocaux pour une expérience musicale incroyablement riche et intense. Malgré ses vingt-cinq minutes, à aucun moment le titre ne nous lasse. Bien au contraire, on écoute avec intérêt chaque partie composant ce titre : on ne peut qu’admirer tout le travail effectué sur un morceau tel que celui-ci comme le passage de piano à 8’19… splendide.

Magistral ! Voilà l’adjectif qui définit le mieux Devenir le soleil : tous les ingrédients sont réunis sur cet album, pour le placer au panthéon des plus grands classiques du genre. Je ne le répéterai jamais assez : il faut soutenir la scène locale. Alors n’hésitez pas et procurez-vous cet album !!!

Tracklist :

01. … Et Dieu se tut (5:10)
02. A Wall of Certainty (4:52)
03. The End of the Empire (4:26)
04. Let the World forget me (6:01)
05. Singularity (3:11)
06. An endless Stream (6:32)
07. La lèpre des hommes (7:29)
08. Devenir le soleil (24:02)
1er Chant : Lumière disparue (COUNT D.)
2ème Chant : Lumière brûlante (Frédéric Gervais)
3ème Chant : Lumière morte (Aline Boussaroque)
4ème Chant : Lumière absente (Romaric Lamare)
5ème Chant : Lumière éteinte (Sam Pillay)
09. Now… Shine! (4:20)

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