Line-up sur cet Album
- Wyatt Houseman : Chant
- Jered Houseman : Tous instruments
Style:
Psyche Black MetalDate de sortie:
17 juin 2016Label:
Black Plague Records/Satanath RecordsNote du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 7.5/10
« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». C’est ainsi que Lavoisier traduisait sa loi de la conservation de la matière et sa masse. Avec Helleborus et son Carnal Sabbath, on est un peu dans le même cas de figure.
Helleborus, ou ellébore, une fleur vénéneuse de la famille des renonculacées digne de servir de philtre d’amour à Poison Ivy, est entre autres utilisée par le Grand Schtroumpf pour faire ses potions. Mais si les schtroumpfs sont bleus, Helleborus est black. Très black… ce qui fait donc de cet album un black « Sabbath ». Du Black Metal certes teinté psyché (avec quelques plages trippantes) et un peu sympho (mais sans l’orchestre), surtout très référencé old school, avec du son à la norvégienne typé Darkthrone, Immortal et Dimmu Borgir des débuts. Pas étonnant donc qu’on trouve tout ce mélange d’imagerie dès l’artwork, assez intriguant au final, parce qu’on ne c’est pas si c’est du lard ou du cochon décapité sur scène.
Si le début de l’album de ces… américains (oui, oui, pas du tout des norvégiens) est franchement lourdingue crado et amateur (« Edge of black Waters » donne juste envie de renvoyer les interprètes et leur ingé son/mixeur en stage de confection de macramé, tant c’est dégueux, brouillon et noyé dans une overdose de reverb), la suite est bien plus intéressante, mieux ellébo… élaborée, pardon, et met en avant les qualités techniques de chacun des musicos, principalement la précision du batteur et du gratteux (qui sont en fait le même être). Quant à la voix du chanteur… bon bah, ça fait parti de l’esthétique de l’époque et du type de mixage caverneux, donc soit on aime, soit on conchie…
Si on note que tout n’est pas parfaitement en place (après tout, c’est un debute album), on se laisse assez rapidement embarquer dans la noirceur ambiante de ces p’tits gars du Colorado – faire ressentir la froideur du Nord de l’Europe dans un état chaud des USA, c’était pas gagné – sur fond de blasts et de riffs grinçants et atonaux en tremolos de guitares. D’autant que « qui dit psyché dit longs morceaux » et se raccrocher à une déferlante de neuf minutes sans s’ennuyer ou que ça vous empoisonne les neurones au point de zapper, c’est une gageure en soi. Faire tenir un auditeur le long – c’est le mot juste – de neuf morceaux, le défi se doit d’être relevé… Challenge accepted !
Si l’ellébore était censée guérir de la folie et mélancolie selon les médecins de l’Antiquité, Helleborus en est l’antinomie totale. Le grand Manitou Springs a parlé ! Haow !
A écouter en cueillant dès aujourd’hui les roses de Noël de la… mort.
Tracklist:
1. Helleborus Black (6:51)
2. Coils (5:06)
3. Edge of Black Waters (6:17)
4. Colored Spoes of Yuggoth (5:42)
5. Draconian Discipline (4:40)
6. The Poison of Sleep (5:23)
7. Temple of Seventh Death (4:24)
8. A Gift of Renewal (7:08)
9. The Carnal Sabbath (9:17)
Facebook: https://www.facebook.com/HELLEBORUS-147780151924510/
Bandcamp: http://helleborusblack.bandcamp.com/alb … al-sabbath
Youtube: https://www.youtube.com/channel/UCAWPWZ … 8NBvqX8yAA
1 Commentaire sur “Helleborus – The carnal Sabbath”
Posté: 5th Juil 2016 vers 16 h 32 min
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