Line-up sur cet Album
- Markus Grosskopf – Basse
- Sascha Gerstner – Guitares
- Michael Kiske – Chant
- Michael Weikath – Guitares
- Dani Löble – Batterie
- Andi Deris – Chant
- Kai Hansen - Guitares, Chant
Style:
Power / Speed MetalDate de sortie:
13 décembre 2024Label:
Reigning Phoenix MusicNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10
Il me faut bien l’avouer, j’avais pendant longtemps décroché de ce groupe qui m’a énormément déçu après les deux volets des “Keepers” de 1987 et 1988. Il aura fallu les très bons “Better than raw” (1998) et “The dark ride” (2000) pour m’y intéresser à nouveau, d’autant que l’album de reprises “Metal jukebox” m’avait particulièrement amusé. Le problème, c’est que l’incapacité du groupe à se montrer régulier, qualitativement parlant, m’avait passablement gonflé, au point qu’il aura fallu l’excellent “Helloween” (2021) pour me ré-intéresser sérieusement à ce groupe. Helloween est désormais composé de sept membres (depuis 2017 en fait) et on compte parmi eux le retour combiné de Kai Hansen et de Michael Kiske. Je ne vais pas y aller par quatre chemins : il est vrai que la période des Citrouilles que j’affectionne particulièrement reste celle de Kai Hansen, entre 1983 et 1989 et ce ne sont sûrement pas des albums comme “Chameleon”, “Pink bubbles go ape”, “Rabbit don’t come easy” ou le ratage total de “Unarmed” qui allaient me faire changer d’avis. Malgré la qualité des “Better than raw”, “The dark ride” ou même “Gambling with the devil” (2007) voire “7 sinners”, je n’arrivais plus à me passionner pour les Allemands comme ce fut le cas lors de l’exponentiel “Walls of Jericho” que je m’écoute encore régulièrement.
En revanche, la prestation du septuor au Hellfest le 23 juin 2022 a été pour moi purement époustouflante. Je découvrais enfin en live le groupe version les trois téno… euh… chanteurs. En plus de nous montrer des artistes on ne peut plus souriants et heureux d’être sur scène, ils ont démontré qui étaient les patrons du speed / power metal teuton. Et là, pour le coup, on se prend un nouveau double live, cinq ans seulement après le déjà très bon “United alive in Madrid”. Il a été, cette fois-ci, enregistré au Japon, au mythique Budokan de Tokyo lors du premier passage de leur carrière dans cette salle, le 16 septembre 2023. Ce live renferme dans un ordre différent la quasi-totalité de la setlist du Hellfest 2022, le magnifique “A tale that wasn’t right” en moins. Autant dire que l’écoute de ce nouveau live d’Helloween réveille d’excellents souvenirs.
Et le mieux, c’est que la quasi-totalité de la setlist contient des titres que j’affectionne particulièrement, la période Kai Hansen étant la plus représentée. Quel régal de se remettre entre les oreilles les formidables “Eagle fly free”, “Future World”, “Save us” “Dr. Stein”, “I want out” ou le plus récent et bourré d’ondes positives “Perfect gentleman” de l’époque Andy Deris. Et surtout, n’oublions pas le phénoménal “How many tears”, sans omettre de parler du point d’orgue de cet album, le “Kai’s medley” qui regroupe à lui tout seul ce qui représente pour moi l’argument de vente de ce double live. Voyez plutôt : “Metal invaders”, “Victim of fate”, “Gorgar”, “Ride the sky” et “Heavy metal (is the law)”… Il ne manque qu’un “Phantoms of death” voire un “March of time” et c’était la totale !
Promotion oblige, on a droit à quatre titres du dernier album éponyme en date. D’entrée, on se prend l’enchaînement de l’intro instrumentale “Orbit” avec le long et puissant “Skyfall” qui pose de suite les jalons prometteurs d’un spectacle haut en couleurs, en décibels et en puissance. Et ce ne sont pas les “Mass pollution” et “Best time” qui feront descendre l’intensité du show. En revanche, on pourra déplorer quelques longueurs, notamment lors de la partie instrumentale de “How many tears” ou lors d’un “Keepers of the seven keys” qui s’étale sur une vingtaine de minutes, là où les treize initiales auraient largement suffi !
Malgré tout, on ne décroche pas une seconde à l’écoute de ces deux heures de pur régal. Face à une telle setlist, on ne trouvera rien d’autre à redire que le groupe a quand même fait l’impasse sur les albums “Pink bubbles go ape” (1991), “Chameleon” (1993), “Better than raw” (1998), “The dark ride” (2000), “Rabbit don’t come easy” (2003), “Keeper of the seven keys – the legacy” (2005), “Gambling with the devil” (2007), “7 sinners” (2010), “Straight out of Hell” (2013) et “Mister God – Given right” (2015)…
On ne va pas se mentir, ce “Live at Budokan” fait d’ores et déjà partie des meilleurs lives enregistrés aux côtés des “Made in Japan” (Deep Purple), “Live after death” (Iron Maiden), “World wide live” (Scorpions) ou “Unleashed In The East” (Judas Priest).
Et on annonce en 2025 un nouvel album…
Tracklist :
CD1 :
- Orbit (1:58)
- Skyfall (12:52)
- Eagle Fly Free (8:04)
- Mass Pollution (4:58)
- Future World (5:05)
- Power (4:26)
- Save Us (5:17)
- Kai’s Medley (16:07) (Metal invaders / Victim of fate / Gorgar / Ride the sky / Heavy metal (is the law))
- Forever and One (Neverland) (4:46)
CD2 :
- Best Time (5:04)
- Dr. Stein (5:55)
- How Many Tears (12:21)
- Keeper of the Seven Keys (20:47)
- Perfect Gentleman (4:54)
- I Want Out (bonus vinyl versions) (8:24)
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