Line-up sur cet Album
- John Gallagher – Basse, Choeurs
- Alex Sciortino – Guitares, Chant
- Mike Heller – Batterie
- Guest : Ray DeTone – Solo de guitare sur 9
Style:
Heavy / Speed MetalDate de sortie:
03 novembre 2023Label:
Nameless Grave RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10
Nous sommes en 1985 : aux USA, Ronald Reagan est réélu à la Présidentielle, le Mexique subit un violent seisme et Gorbatchev arrive au pouvoir en russie suite au décès de Tchernenko
Michel Audiard, Yul Brynner et Orson Welles nous quittaient là où naissaient la guitariste Orianthi Panagaris, Cristiano Ronaldo ou le groupe Guns ‘n’ Roses.
Je fétais mes 15 ans… et Raven sortait son “Stay hard” !
Bien entendu, la liste est totalement réduite à son strict minimum et c’est inutile que les historiens en herbe des réseaux sociaux viennent m’étaler leur science en commentaire.
Pourquoi 1985 ? Déjà parce que l’écoute de ce premier album de Helms Deep, formé il y a peu en Floride, nous replonge immédiatement dans les mid eighties.
Et pourquoi Raven ? Regarde le line up : John Gallagher et Mike Heller, respectivement bassiste / chanteur et batteur de cette même formation.
Et pourquoi Cristiano Ronaldo ? On s’en fout…
Bon là, musicalement, on piétine plutôt les platebandes d’un Satan qui tape un boeuf avec Attacker que celles de Raven, avec en prime le chant d’Alex Sciortino qui se rapproche plus de celle de Jon Oliva (Savatage, ex-John Oliva’s Pain) que de celle de John Gallagher. Grosso modo, Helms Deep, c’est la belle rencontre entre la NWOBHM et le power metal US.
Et bon, ce n’est pas parce que les deux tiers de Helms Deep sont les deux tiers de Raven qu’on va avoir droit à une vulgaire resucée du combo spécialiste de l’Athletic rock.
Sinon, inutile de former un deuxième groupe, autant produire un nouvel album de Raven.
Là, on se mange un album principalement axé sur un speed metal galopant pendant 50 minutes pour onze titres d’un retour de 40 années en arrière. Encore une fois, on est en plein milieu des mid eighties : Helms Deep propose avec “Treacherous Ways” un album qui ne fera pas tâche au milieu des “Court in the act” (Satan), “Battle cry” (Omen), “And the cannons of destruction have begun” (Warlord), “Ecstasy of danger” (Ostrogoth) ou “Forged in fire” (Anvil)… on peut rallonger cette liste à l’envi.
Alors oui, ça va vite, le trio nous colle du bon vieux speed metal galopant (“Fire rain”, “Fight or flight”, “Annihilation”, “Breaking the seal”, “The keep”, “Mountains of the scorpion”, “Serpent’s eye”) au milieu de titres plus heavy au mid tempo assassin et tout aussi hargneux (“Treacherous ways”, “Medusa’s requiem”, “Sorcery”, “Headless horseman”), avec comme point commun du refrain accrocheur et du solo furieux.
Petit reproche cependant, le cri suraigu systématique sur certains titres peut apparaître irritant à la longue (“Medusa’s requiem”), un petit défaut qui sera vraisemblablement corrigé au prochain album.
Malgré tout, Helms Deep propose un album cohérent, très (trop ?) homogène, et d’une fluidité remarquable.
Les trois gaillards nous prouvent qu’ils n’ont de leçon de heavy (speed) metal à recevoir de personne, et il est fort à parier que les kids vont vite adhérer !
A suivre…
Tracklist :
1. Fire Rain (4:26)
2. Treacherous Ways (3:47)
3. Fight or Flight (4:13)
4. Medusa’s Requiem (5:00)
5. Annihilation (4:08)
6. Breaking the Seal (3:49)
7. The Keep (4:53)
8. Sorcery (5:13)
9. Mountains of the Scorpion (4:36)
10. Headless Horseman (5:12)
11. Serpent’s Eye (4:59)
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