Line-up sur cet Album
- Jonny Pettersson - Tous les instruments, Chant.
- Guest : Líam Hughes - Chant sur 8.
Style:
Death Metal/CrustDate de sortie:
22 Mai 2020Label:
Trancending Obscurity RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Une pochette qui fait penser à celle du fameux “World Downfall” de Terrorizer ou à “Scum” de Napalm Death, ça donne déjà de quoi planter le décor ! On ne va pas se mentir, Henry Kane se la joue Death/Crust à fond les ballons.
Henry Kane, non, ce n’est pas l’avant centre de l’équipe d’Angleterre mais bien le projet one-man-band d’un certain Jonny Pettersson au CV plus grand que mon bras. Voyez plutôt : Acid Domain, Ashcloud, Berzerker Legion, Cropsy Maniac, Gods Forsaken, Heads for the Dead, Human Harvest, Just Before Dawn, Nattravnen, Pale King, Skineater, Syn:drom, Ursinne, Vholdghast, Wombbath, ex-Disfigured Victims, ex-Cavevomit, Troikadon, ex-Sorghegard, ex-Ooz.
Bref, une bête de studio, le garçon !
Toujours est-il qu’avec ce projet Henry Kane qu’il a fondé en 2016, le Jonny en est avec cet “Age of the Idiot” à son deuxième album après un “Den förstörda människans rike” en 2017 qui proposait déjà quinze titres de violence incroyable chantés dans sa langue natale, le Suédois.
Entre temps, un split avec les crustcoreux de Prolefeed et revoilà Henry Kane/Jonny Pettersson de retour avec “Age of the Idiot” !
Pour la jouer courte, au moins autant que la longueur des titres de cette bourrasque de dix-neuf scuds pour une attaque éclair de 34 minutes, Henry Kane nous renvoie tant à Terrorizer qu’à Repulsion, à Napalm Death qu’à Discharge, à Rotten Sound qu’au Bolt Thrower du premier album !
Déjà, ça va vite, voire très vite… Mais au milieu de cette décharge de Punk/Crust/Death Metal, on retrouve quelques références black metal, ou du Death Metal à la Entombed, Carnage, Dismember… voire même Asphyx pour quelques passages plus lents et oppressants que la moyenne ! Autre changement, les paroles sont majoritairement en anglais, le Suédois n’étant utilisé que pour quatre ou cinq titres.
Et dans la grande partie des titres, c’est une vraie déflagration sonore à laquelle on a droit : titres ultra-speed, chant possédé entre le growl et le hurlement rauque, basse-batterie en pleine crise d’épilepsie. L’ensemble est d’une hystérie totale et les plus difficiles des fans de Crust vont adorer, quitte à pogotter tout seuls dans leur salon. Et, au milieu de cette débauche de furie overspeedée, on se prend quatre minutes d’un “Entrenched in Nihilism” qui commence de façon plus doom, étouffant et d’une lourdeur extrême avant de violemment s’énerver et sur lequel Líam Hughes (Soothsayer, Demeter, ex-Days Of Night, ex- Íweriú) vient poser son chant déchiré. Pour le reste, c’est tabassage en règle du début à la fin avec un son crade et un chant on ne peut plus saturé.
Bref, “here I am… Crust you like a Henry Kane…”
Tracklist :
1. En evig plågan (1:54)
2. Tidens tand (1:52)
3. Veil of Hatred (2:02)
4. Den felande länken (1:23)
5. Embraced by Nothing (0:59)
6. Age of the Idiot (2:46)
7. Disposable Humans (1:52)
8. Entrenched in Nihilism (4:09)
9. Mitt hjärtas mörker (1:10)
10. My sweet Escape (1:09)
11. Keep us from the Truth (2:30)
12. No Road to Redemption (0:47)
13. March of the Dumb (1:11)
14. By the Virtue of Hate (2:39)
15. Liar oh Father the Liar (0:56)
16. Snarans Ballad (0:59)
17. Take it back (1:54)
18. Welcome to Oblivion (1:26)
19. Psykopaten (reprise Asta Kask) (2:33)
https://henrykanecrust.bandcamp.com/
https://www.facebook.com/HenryKaneGrind/
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