Line-up sur cet Album
Geoffrey Darras - Chant, Guitares / Cyril Valade - Batterie / Jean-Phillipe Dejean - Basse / Antoine Betti - Guitares.
Style:
Heavy / Thrash metalDate de sortie:
18 octobre 2019Label:
M&O Music / Season of MistNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10
Un an de préproduction.
Deuxième album.
Trois ans de composition.
Neuf titres.
Plus de cinquante minutes de musique.
Plus de cent-vingt heures de studio.
Si la vie de ce “The dark shore” devait se résumer en chiffres, la bio le fait très bien.
Pour ma part, j’en rajoute un : neuf !
Neuf comme neuf sur dix, soit le rapport écoute / plaisir que cet album m’a apporté !
Je peux même rajouter le symbole de l’infini, comme le nombre de fois où je serais capable d’écouter ce “The dark shore” sans discontinuer.
Chose assez rare depuis que je fais de la chronique musicale, c’est que cet album me fait renaître des sensations que je n’avais plus ressenties depuis bien longtemps : quels ont été les albums que j’ai pu m’enfiler toute une journée d’affilée avec le même plaisir ?
Quel album est passé en boucle dans ma voiture lors d’un trajet Grenoble – Strasbourg sans changer de CD ni zapper un titre ?
Les derniers albums pour lesquels c’est arrivé, dans le genre avoisinant, s’appelaient “Master of puppets” de qui-vous-savez, “Killers” (Iron Maiden), “Bonded by blood” (Exodus) ou “Peace sells… but who’s buying” (Megadeth).
Et quelque part, ce “The dark shore” m’y fait penser : un bon heavy / thrash metal, riche comme tout, avec son lot de titres speed et d’autres plus mid tempo, avec même la petite power ballad qui va bien !
Heresy ne nous épargne rien, et surement pas de bonnes douleurs aux cervicales : pendant 48 minutes, on a droit à absolument tout de ce que le heavy et le thrash metal peut nous offrir.
Clairement, ces Montpelliérains ont tout compris à l’histoire du thrash metal des mid eighties, principalement influencé par le Big Four et la Bay Area et on l’aura compris : pour un deuxième album, c’est une réussite.
Tout y est, technique sans faille, talent de composition impeccable, maîtrise des instruments, production soignée et énorme signée Bruno Varea (Lenny Kravitz, Dagoba…), puissance, soli impeccable.
On fera peut être juste un petit reproche sur le chant, la plupart du temps proche d’un DiAnno de la belle époque, qu’on aimerait entendre un rien plus “couillu” sur certains titres comme sur “Last promised kill” où certaines errances et / ou approximations mettent un léger bémol au titre.
Un petit défaut qui sera assurément vite effacé.
Un autre petit reproche ? La pochette : pour un groupe de thrash metal, comme le dirait la Christina Córdula, « ça n’est pas pôssib’ » !!!
Pour le reste ? Si on devait éviter les superlatifs, la chronique serait déjà finie depuis longtemps.
Une chose est sure, Heresy porte haut et fier l’étendard du heavy / thrash hexagonal et n’aura aucune difficulté à s’exporter avec un tel album.
Et ça ne sera que mérité !
Bravo.
Tracklist :
1. Riptide (6:01)
2. Overloaded (4:50)
3. Headless kingdom (4:42)
4. Last promised kill (5:46)
5. W.T.T.S. (4:26)
6. Beyond yourself (6:50)
7. Hellbound (5:00)
8. Duplication (7:09)
9. Chalk line (4:10)
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