Line-up sur cet Album
- Enrico "H." Di Lorenzo – Chants
- Enrico Schettino – Guitare
- Giulio Galati – Batterie
- Stefano Franceschini – Basse
- Riccardo Benedini – Guitare
Style:
Brutal Death techniqueDate de sortie:
8 novembre 2019Label:
Everlasting Spew RecordsNote du SoilChroniqueur (Antirouille) : 10/10
Les Romains d’Hideous Dininity font paraître ce début novembre leur quatrième album depuis leur première démo de 2007, date de leur formation. Après Obeisance Risingen 2012, Cobra Verde en 2014 et Adveniens en 2017, c’est au tour de Simulacrum de venir vous arracher la gueule avec ses dix titres de brutalité maladive.
C’est bien de cela qu’il s’agit, oui, de brutalité maladive, mais aussi de rapidité extrême mais attention, avec des branlettes de manches de haut niveau. Ne vous attendez pas à de l’exubérance voire à de la démonstration, vous n’en trouverez pas, (c’est du brutal bordel), mais vous y trouverez de belles lignes techniques qui tentent d’adoucir un tant soit peu cette cascade d’agressivité. Ça fonctionne plutôt bien d’ailleurs. Bref, c’est du gros death bien brutal mais technique, s’il-vous-plaît.
Hideous Divinity tente bien de jouer la carte de la pesanteur comme sur « Condense » ou « Anamorphia Atto III » mais chasser le naturel il revient au galop, au triple galop les concernant car la rapidité reprend vite le dessus. Les harmonies, les mélodies ou les soli épiques sont vite chassés par des séries de blasts implacables. C’est un combat sans fin et c’est surtout un équilibre parfait, finalement.
« The Deaden Room » est une partouze entre Carcass et Cannibal Corpse dans laquelle Gorod serait venu se faire doigter. Bon, ce n’est pas très fin, mais t’as pigé. La brutalité exacerbée reprend vite le dessus sur « Actaeon » et « Bent Until Fracture », joués dans la règle la plus stricte du brutal death avec cependant, je vous l’accorde, quelques coups de poignets sur le manche, histoire de rappeler qu’on joue technique. Ce schéma sera plus ou moins répété sur les deux derniers titres, dosé différemment dans la relation agressivité / modération. Ça bastonne sévère quand même !
Une version étendue est disponible avec une cover de Machine Head, « Blood of the Zodiac » et une autre de Mayhem, « Cursed in Eternity », mais je ne développerai pas, ne les ayant pas reçus.
Avec Simulacrum, Hideous Divinity dézingue, déboulonne, zigouille mais avec style et élégance.
Tracklist :
01 Deleuzean Centuries (5:02)
02 The Embalmer (4:36)
03 Condense (00:28)
04 Anamorphia Atto III (6:08)
05 The Deaden Room (3:33)
06 Actaeon (4:33)
07 Bent Until Fracture (4:29)
08 Seed of Future Horror (4:35)
09 Prey to a Vision (3:47)
10 Implemini Exitio (3:41)
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