Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9,5/10

Quintet Italien fondé en 2016, Hounds a sorti un premier EP en autoproduction avant de se voir signé chez Punishment 18 Records pour sortir ce premier album “Warrior of sun”.
Au programme, un peu plus de trois quarts d’heure d’un heavy / power metal épique fortement influence tant par Judas Priest que par Savatage, Rainbow, le Scorpions d’avant “Lovedrive” (1979), Virgin Steele ou UFO.

Concrêtement, l’album est la suite logique de l’EP duquel sont tirés cinq (à l’exception de “Stronger than steel”) des compositions, nous offrant quatre nouveaux morceaux dont un interlude instrumental.
Et niveau musique, c’est du lourd : si trois des musiciens (le chanteur / guitariste Massimo Ventura, le claviériste Marco de Fabiani et le batteur Cairola Enrico) jammaient ensemble avant la formation du groupe, on reconnait clairement les influences de Savatage, d’autant plus que les trois gaillards faisaient des reprises de ce même groupe lors de leurs jam.
Il aura suffi de la rencontre avec Stefano Paparesta (basse) et Alessandro Zelferino (guitares) pour que Hounds devienne un groupe à part entière et qu’il commence à composer des titres.

En effet, on baigne en plein heavy metal US mais Hounds ne s’en contente pas : avec des influences clairement eighties, voire seventies, à puiser chez les groupes cités en introduction, mais aussi quelques réminiscences à chercher dans le rock progressif, notamment lors de longs passages instrumentaux, aux claviers omniprésents qu’on pouvait retrouver chez Rick Wakeman (Yes) ou Hannes Folberth (clavier d’Eloy entre 1980 et 1984), et aux solos de guitares langoureux typiques du genre, particulièrement flagrant sur le magnifique “Unreal” qui clôt l’album ou sur “Hero’s fate”.
Et puis, déjà, quand on a un logo qui rappelle fortement celui de Virgin Steele ou du Killer belge, on a déjà une idée de ce qui nous est proposé.

C’est en ça que Hounds fait très fort : capable de mixer différentes couleurs du rock et du metal pour en arrive à un melting pot d’une vraie richesse, faisant de ce “Warrior of sun” un chef d’oeuvre qui ravira tous les adorateurs de musique !

Surtout, les plus nostalgiques pourront y aller de leur petite larmichette nostalgique tant l’ensemble se rapporte à ce qui se faisait de mieux jusqu’en 1985.
De la production jusqu’à l’attaque des riffs, du chant et des soli, tout est passéiste au possible, n’hésitant pas à nous offrir des morceaux de bravoure comme l’épique “The light” de plus de huit minutes ou le fabuleux “Beyond the horizon”.
Les Turinois de Hounds frappent très fort d’entrée avec un premier album mature, accompli, aux influences certes immédiatement reconnaissables mais tellement bien combinées qu’elles rendent ce groupe unique.

Hautement recommandé !

Tracklist :

1. Madness and Rage (Instrumental) (1:45)
2. Warrior of Sun (4:45)
3. Condemned to Hell (4:01)
4. Beyond the Horizon (6:39)
5. The Chronogate (Instrumental) (2:03)
6. City Hunter (5:02)
7. The Light (8:32)
8. Hero’s Fate (6:42)
9. Unreal (6:52)

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