House of Lords est un groupe de hard rock formé en 1987 à Los Angeles. Il sort au début des années 90 trois opus, le premier éponyme, suivit de « Sahara » et « Demons town » en 1992, puis enchaine ensuite quelques tournées à travers l’Europe avec 85% des dates réservées à l’Amérique du nord. Le groupe tombe ensuite dans l’oubli jusqu’en 2001 où l’équipe s’est reformée pour nous sortir The lost Tapes. Depuis lors ils sortent tous les deux ans un nouvel opus. Cartesian Dreams est donc le huitième, bénéficiant comme ses prédécesseurs d’une belle pochette. On peut d’ailleurs facilement reconnaitre une production du groupe juste en la tenant dans les mains, car sur chacun de leur album l’emblème du groupe est présent, deux phénix défendant un écusson surplombé d’une couronne.

Première écoute avec le titre éponyme, l’intro est une reprise de musique classique, mettant une ambiance un peu médiévale au titre, et c’est parti pour les guitares, qui se feront entendre jusqu’à la fin de l’album sans aucun temps mort. Il s’agit d’un hard rock / heavy des plus classiques, le rythme est lent et varie que très peu tout au long de l’album, appuyé par un refrain repris en chœur par la bande ce qui rend les chansons facilement mémorisables. La voix de James Christian est mise en valeur sur les magnifiques power ballades telles « Sweet september » ou « a Simple Plan », le chant reste grave sur les couplets et la dernière syllabe de chaque phrase est tenue jusqu’à ce que les poumons soient entièrement vidés. Les autres titres sont quant à eux plus rythmés et rapides. Petit bémol cependant pour l’alliance batterie / basse qui marque le même tempo sur presque tous les morceaux. Le plus grand du travail est donné par les guitares qui nous font de superbes solo bien heavy sur « Never look back » ou « The bigger they come« . Le chant plus travaillé lui aussi monte dans les aigus sur chaque couplet, changeant le tempo de la chanson alors que les chœurs reprennent les refrains jusqu’à l’époumonement total.

House Of Lords nous offre une belle cure de jouvence et un retour dans la fin des années 80 et le début des 90 avec Cartesian Dreams. Le style joué est entre le hard rock et le Heavy, trop rapide pour le hard mais trop lent pour le heavy. Le groupe a réussit à trouver le juste milieu entre les deux styles, une sorte de chainon manquant dans l’évolution de la musique. Un album que je conseille à tous les nostalgiques des années passées, aux personnes ne voulant se rappeler que de leur jeunesse. Le seul bémol est que du coup on n’a pas vraiment de nouveauté, on a l’impression de déjà connaitre toutes les chansons. Mais on ne les retient que plus rapidement.

Tracklist :

1. Cartesian Dreams
2. Born To Be Your Baby
3. Desert Rain
4. Sweet September
5. Bangin’
6. A Simple Plan
7. Never Never Look Back
8. The Bigger They Come
9. Repo Man
10. Saved By Rock
11. Joanna
12. The Train (bonus track)

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