House Of Lords – Precious metal

Le 15 avril 2014 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


  • B.J. Zampa - Batterie
  • Jimi Bell - Guitares
  • James Christian - Chant
  • Chris McCarville - Basse

Style:

Hard FM / AOR

Date de sortie:

21 février 2014

Label:

Frontiers Records

Note du Soilchroniqueur (MetalFreak):8,5/10

 

10e album pour cette mythique formation de hard rock mélodique typiquement américain et on ne peut pas dire qu’il fait dans la dentelle.
Il faut dire que depuis 1988 avec le premier album éponyme, le chanteur James Christian est le seul rescapé du line up originel mais continue de perpétuer ce son typiquement hard FM des eighties à grand renfort de morceaux directs, accrocheurs et variés.

Oui, depuis l’énorme « Sahara » en 1990, le groupe – qui aura splitté en 1992 après un très mauvais « Demons down » et le départ de Gregg Giuffria pour revenir sous la houlette de Christian huit années plus tard – aura proposé des albums se bonifiant avec le temps, avec notamment un énorme « Cartesian dream » en 2009.
C’est donc trois ans après un bon « Big money » que House Of Lords revient avec ce « Precious metal » sous le bras avec 12 titres de hard rock US pur jus et n’est ni plus ni moins que la continuité de ce que le groupe nous a proposé depuis sa reformation.

Ainsi, d’entrée, on se délecte d’un excellent « Battle » qui augure le meilleur. Et on ne s’y trompe pas. Après une belle intro à la guitare, les riffs déboulent, avec ses nappes de clavier impalpables mais bien présentes, avec la voix de James Christian toujours aussi formidable, notamment lors du refrain absolument imparable.
On sent d’entrée un bon compromis entre « Sahara » et « Cartesian dream » précités : le jeu de guitare de Jimi Bell est toujours aussi précis et nous gratifie d’un solo de toute beauté lors du break.
L’ensemble est conventionnel, ne réserve aucune surprise si ce n’est celle que le groupe continue avec les années à nous gratifier d’aussi bons morceaux.
« I’m breakin’ free » s’enchaîne et on est heureux d’entendre que la qualité du premier titre n’est pas un accident de parcours : toujours très teinté eighties, ce morceau aurait assurément eu sa place dans les top10 US dans la grande époque : on se régale, vraiment ! Le nostalgique du hard FM américain de l’époque a de quoi de régaler.
Un vrai grand hit en puissance.
Et le meilleur n’est pas encore arrivé : il suffit de se coller « Epic » dans les oreilles pour en être convaincus. Intro au clavier comme « dans le temps » et la guitare démarre presqu’en même temps que le chant. On est dans un morceau particulièrement énervé mais non moins énorme.
Là, on finit à l’extase : le refrain est tout bonnement magnifique. Ce morceau est à lui tout seul tout ce que j’aime dans le genre. Et que dire du solo ? Juste époustoufflant. Difficile de savoir qui du chanteur ou du guitariste vole la vedette à l’autre, les deux bien aidés par une section rythmique aux petits oignons et une production limpide.
« Permission to die », moins enlevé mais non moins efficace, se place dans un créneau plus mid tempo juste après une ballade qui aura pour but de tempérer l’ensemble (« Like everyday (like it’s the last) ») et avant une autre ballade bien exécutée à défaut d’être indispensable.
Après trois morceaux relativement calme, on repasse la vitesse supérieure avec « Swimmin’ with the sharks », le plus hard rock « Raw » proche d’un Def Leppard époque « Pyromania », un « Enemy mine » proche de la pop et des plus dispensables, un excellent et très classique « Action » plus rythmé que le morceau précédent typiquement hard FM avec son mid tempo et son excellent solo de guitare.
« Turn back the tide » se veut très mélodique et offre un excellent morceau de hard FM tout en nuance, et le final « The might just save my life » retourne dans un trip proche de Def Leppard à l’instar de « Raw » et clôt de fort belle manière un album superbe.

Dénominateur commun de tous les morceaux, c’est la capacité qu’a le groupe à composer des refrains absolument accrocheurs qu’on a envie de se rechanter après la première écoute et surtout le jeu de guitare de Jimi Bell – mention spéciale à nombre des soli présents sur l’album – qui, additionné à la voix chaude de James Christian, offre album après album autant de morceaux de grande qualité.

On adore, vraiment !
« Precious metal » se veut être un album de grande classe, sans prise de risque aucune cela dit, par un des maîtres du genre : House Of Lords ne sait décidément pas décevoir son public, et c’est tant mieux !

 

Site officiel : http://www.house-of-lords.net/
Myspace http://www.myspace.com/fanofhouseoflords
Facebook https://www.facebook.com/houseoflordsofficial
Site James Christian : http://www.jameschristianmusic.com/

Tracklist :

1. Battle
2. I’m Breakin’Free
3. Epic
4. Live Every Day (Like It’s the Last)
5. Permission to Die
6. Precious Metal
7. Swimmin’with the Sharks
8. Raw
9. Enemy Mine
10. Action
11. Turn Back the Tide
12. You Might Just Save My Life

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