Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

Encore une fois, c’est d’un pays d’Amérique Centrale que vient une belle surprise en matière de thrash metal old school : du Costa-Rica, pour être précis !
Thrash old school, issu de la scène Sud-Américaine ou d’Amérique Centrale… Il n’en faut pas plus pour que ça titille sévèrement la curiosité du Metalfreak.
Parce que, vu mon âge certain et ma tendance à la nostalgie des sonorités des mid-eighties, un groupe comme Höwler ne pouvait que susciter un tantinet mon intérêt.
Avec son artwork signé Dan Goldsworthy (les pochettes de “Blind rage” d’Accept, “Bury the pain” et “Seven words” de Xentrix ou “Sentenced to life” d’Exarsis”, c’est lui !) digne de celles que pouvait proposer – et propose toujours – Ed Repka pour les formations thrashisantes, il y a de quoi faire développer une certaine forme de curiosité dans la population si intransigeante des thrashers invétérés dont je fais partie depuis un certain “Show no mercy”.

Parce que Höwler, qui pourtant existe depuis 2008 et est déjà fort de trois albums, deux EP et un split avant ce “Descendants of evil”, nous balance un quatrième full length des plus explosifs et risque fort de satisfaire tout adorateur de rythmiques rapides, de riffs saccadés, de chant rageur et de solis diaboliques.

On va y aller franchement : les noms d’Exodus, de Megadeth, de Metallica (mais des débuts, n’exagérons rien) et surtout de Testament vous parlent tout particulièrement ?
Allez-y franco : le quintet de San José a de sacrés arguments à faire valoir : à commencer par une belle technique sans faille et un sens du thrash metal et de la mélodie des plus percutant.
En plus, si c’est le bassiste du groupe José « Fucas » Mora qui s’est chargé de produire une nouvelle fois son nouvel album, il a laissé le soin à non moins que l’Argentin Martín Furia, gratteux de Bark et de Destruction, mais aussi responsable du son d’albums comme “Dis Morta” (Toxik) ou des deux Nervosa, de mixer et masteriser ce nouvel album.
Et il faut reconnaitre que ce “Descendantds of evil” ne souffre d’aucune faiblesse et permettra de belles séances de headbanging chez tous les adorateurs du genre.

Excellent compromis entre l’urgence des premiers albums de la Bay Area et le côté plus alambiqué de groupes comme Annihilator, Höwler nous propose un album riche de riffs, d’ambiances plus calme, de moments bien agressifs, de chant rageur et de passages instrumentaux bien sentis.

La petite claque de cette fin d’année !

Tracklist :

1. The New World Disorder (5:22)
2. Panzer 666 (4:27)
3. The Last Days (4:45)
4. Supernova (3:03)
5. Anthem to the Warfare (5:00)
6. Cycle of Violence (5:29)
7. Immortality (4:01)
8. In Human Race (4:03)
9. Sleeping with the Devil (3:32)
10. Live to Party, Party to Live (3:39)

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