Hyperia – Silhouettes of horror

Le 2 avril 2022 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Scott DeGruyter – Basse / Marlee Ryley – Chant / Colin Ryley - Guitares lead / David Kupisz – Guitares rythmiques. Session : Gord Alexander – Batterie.

Style:

Thrash metal

Date de sortie:

18 mars 2022

Label:

Autoproduction

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10

 

Il y a deux ans, j’avais dit tout le bien que je pensais de leur premier album Insanitorium.
Après réception de son successeur Silhouettes of horror, il m’a fallu le réécouter et l’avis n’a pas changé.
Mieux que ça, l’écoute du petit nouveau n’a fait que renforcer cet avis !
Déjà, quel progrès ! Hyperia a passé un cap : plus mature certes mais aussi plus précis et, bien sur, plus agressif !
Petit changement dans le line up : Jordan Maguire est parti peu après la sortie de l’album précédent et se voit remplacé par un batteur de session Gord Alexander (Tessitura, Tides Of Kharon) pour l’occasion.

Pour l’artwork, c’est une nouvelle fois l’incontournable Andrei Bouzikov (Dust Bolt, Exarsis, Holycide, Municipal Waste, Tymo ou Harlott), déjà responsable de celui d’Insanitorium qui s’y colle, prouvant le thème récurrent du groupe principalement axé sur la folie.
Album une nouvelle fois conceptuel sur les influences de la parapsychologie, des hallucinations de terreur nocturne et des expériences gouvernementales inhumaines.
Une nouvelle fois, Hyperia nous colle neuf titres courts d’une rapidité phénoménale, agrémentés de soli ravageurs. Clairement, ça part de partout.
C’est nerveux au possible et même lorsque les canadiens décident de passer en mid tempo (“Severed”), ça reste empli d’une fureur contenue qui ne demande qu’à exploser.
Chaque titre est éprouvant, en mode ultra speed, et le chant toujours hystérique de Marlee Ryley est pour beaucoup dans la sensation de colère qui reste omniprésent du début à la fin !
Et, au bout de ces neuf petites bombes atomiques, on se prend un long “Pleonexia” de sept minutes qui maintient l’auditeur sous une pression proche de la crise de nerfs pendant (presque) tout le long du titre qui se termine gentiment en mode acoustique.

Et, en guise de dessert, on a même droit à un “Gimme gimme gimme” en mode survolté, reprise des ultra cultes Abba qui date de 1979.

Barges, qu’on vous dit !!

 

Tracklist :

1. Hypnagogia (4:18)
2. Intoxication Therapy (4:39)
3. Experiment 77 (4:29)
4. Severed (4:20)
5. Prisoner of the Mind (4:18)
6. Terror Serum (4:51)
7. Whitecoat (3:31)
8. Silhouettes of Horror (3:55)
9. Operation Midnight (4:22)
10. Pleonexia (7:00)
11. Gimme Gimme Gimme (reprise Abba) (4:30)

 

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Chronique “Insanitorium

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