Note du SoilChroniqueur (Arno) : 6,5/10

J’ai choisi de parler d’Ichor pour les échos lovecraftiens que cela réveillait en moi. C’est tout. Je ne connaissais rien des Allemands et il est fort probable que je ne connaisse plus jamais rien d’eux, mais peu importe.

En soi, Hadal Ascending fait le taf que l’on est en droit d’attendre d’une formation ayant déjà quatre albums au compteur. Travail sérieux, compositions carrées, production de qualité, bel artwork, ce sont des choses que l’on peut avoir tendance à négliger. En revanche, musicalement, il n’y a pas de quoi réveiller les morts, je ne sais même pas si mon voisin se déplacerait pour me demander de baisser le son.

En ce qui me concerne, et au risque de surprendre, la première référence qui m’est venu en tête à l’écoute de ces dix compositions est la formation française Aabsinthe. Autrement dit, si vous avez aimé (comme moi) In Search of Light (2007), cela pourrait vous séduire. Cependant, ne perdez pas de vue que le quintette est bien plus lourdaud que nos compatriotes et que les ambiances qu’il développe n’ont pas la même finesse.

Un disque honnête donc mais sans saveur particulière, une sortie de plus parmi les milliers de formations identiques.

Tracklist :

01. Peridise or Perdition
02. Tales from the Depths
03. Black Incantation
04. In Ecstasy
05. A Glowing in the Dark
06. Black Dragons
07. Architect of the Portal
08. The March
09. Children of the Sea
10. Conquering the Stars

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