Line-up sur cet Album
V-V Laaksonen – Guitares, Basse / Eero Haula – Chant.
Style:
Death / GrindDate de sortie:
17 juillet 2024Label:
Inverse RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Curieuse formation que ce duo finlandais !
On ignore quand exactement ces deux musiciens ont fondé cet I, Cursed : tout ce qu’on sait, c’est qu’ils ont déjà balance trois singles, puis un split avec Blood Service (2023), avant ce premier EP de sept nouveaux titres.
En plus, les deux protagonists viennent d’horizons pour le moins éloignés de la dinguerie death / grind qu’ils nous proposent ici.
Voyez plutôt : un guitariste / bassiste, Ville-Veikko Laaksonen, qui officie également comme gratteux chez Atlases (post metal) et Verso (progressive metal) et un hurleur (Eero Haula) qui pousse la vocalise chez Jonne (folk) et Oceanwake (progressive doom / death metal) dans lequel son complice officiait aussi jusqu’en 2017, et qui a passé quelques années chez Burden A.D. (thrash metal) et Pyuria (death metal technique).
Autant dire que le death / grind qu’ils balancent avec I, Cursed leur sert de défouloir !
Parce que, là, question déménageurs de service, pardon, ils en imposent sévère.
Sept titres, même pas un quart d’heure ! On est loin du progressive metal. En guise de comparaison, chez Oceanwake, il y a des titres qui font presque le double de temps à eux touts seuls.
T’imagines un peu ?
Et niveau intensité, on en prend plein les esgourdes du débuts à la fin : et ça ne plaisante pas !
Du death / grind dans sa version bien crust et sans la moindre concession ! Et avec la vitesse d’exécution qui va avec, le tout d’une précision diabolique. Et lorsqu’ils se fendent de titres plus mid tempo, c’est juste pour se montrer des plus oppressants avant de nous recoller une accélération de derrière les fagots.
Et ça, tous les adorateurs des Nasum et autres joyeusetés à la Rotten Sound vont adhérer direct.
Et en prime, ils se permettent le luxe de se montrer addictifs avec une façon de composer à laquelle on accroche directement : il suffit de se coller “Merge into a caustic revocation” entre les esgourdes pour en être définitivement convaincus !
Finalement, le seul reproche qu’on peut leur faire, c’est que 14 minutes quand c’est aussi jouissif, c’est définitivement trop court.
Parce qu’on en redemande !
Tracklist :
1. A Gathering of Immense (1:05)
2. Blades (1:14)
3. Death Holograms (2:28)
4. Dystopian Structure (3:02)
5. Sorrower (1:57)
6. Merge into a Caustic Revocation (1:40)
7. Vermin (3:02)
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