Line-up sur cet Album
- Ihsahn - all instruments and voices
Style:
Metal/PopDate de sortie:
4 Mai 2018Label:
Spinefarm RecordsNote du SoilChroniqueur (Quantum) : 3/10
« Thus spake the Nightspirit », « I am the Black Wizard », « Inno a Satana »… Vous vous souvenez de ces morceaux ? Et bien d’autres, qui auront servi, à une époque pas si lointaine que cela, à forger un groupe aussi légendaire que controversé. Emperor, donc. Ah… Lointaine nostalgie d’un groupe qui avait marqué tant les esprits que les novices du genre Black Metal. Non seulement la discographie m’a longtemps inspiré mais j’ai gardé ce petit bijou qu’est le live au Wacken en DVD et une jolie serviette-éponge avec le logo si singulier du groupe. Cette nostalgie m’a pendant un temps assez long permis de ne pas aborder le projet solo d’Ihsahn qui sentait le soufre si je puis dire. Il y avait comme un relent qui me tenait à distance d’une déception manifeste.
Et puis, un beau jour, l’album Ámr m’échut. Oh non, je n’ai pas lutté contre de toutes mes forces car l’adage dit qu’il n’y a que les cons qui ne changent pas d’avis. Eh bien, mesdames et messieurs, c’est officiel : je resterai con encore un petit moment !
Déjà, l’artwork est… sans intérêt. Si symboles il y a, force est de constater qu’ils sont bien dissimulés. On voit (juste pour le plaisir de gratter un peu) un fauteuil noir dans un décor noir, avec un crâne de bouc – ooooooooouh cliché ! Allez, pour essayer de mettre un peu d’humour dans cette Ámrtume : Vive l’Ardèche Libre Bêêêêêêêêêê ! -, une fourrure d’on-ne-sait-quoi et dont on se demande pourquoi elle est là (notre copain du Nord aurait-il froid ou aurait-il fait les soldes sur les Champs Élysées ?) et quelques petites bougies rouges – enfin on présume. Voilà, pif paf pouf, on s’arrête là.
Ámrtume, Ámrindien, Ámr-Michel… (Pour vous montrer à quel point je suis inspiré) Y a même un morceau, seule petite consolation, qui m’a fait rire par son nom : « SÁmr ». Mon écrit se nommera donc : La Chronique-« SÁmr » ! Tadaaaaaaaaaaaa !
Et les morceaux. Je ne vais pas arriver à vous faire un compte-rendu aussi détaillé que d’habitude tellement ils sont mauvais. En fait, pour être sérieux deux minutes, on se demande vraiment qu’est-ce que c’est que ce bordel ? Les compositions sont totalement déstructurées, on alterne les parties « un peu » [strong]metal[/strong] avec des parties pop, une alternance de chant clair et de chant… bizarre. Non seulement il est impossible pour moi d’adhérer à l’album mais en plus je me demande qu’est-ce qu’Ihsahn est venu faire dans cette gÁmr… Pardon galère. Je ne trouve rien d’intéressant du tout. C’est trop expérimental pour sonner correct.
Il est loin, très très loin le temps où Ihsahn proposait des compositions fabuleuses. Et quand on voit le nom « Ihsahn », on s’attend naturellement à un travail de qualité, comme une valeur sûre ou même une évidence ! C’est ni plus ni moins qu’un désastre…
Je vais arrêter le massacre ici car le but n’est pas non plus d’être méchant (en même temps je doute fort qu’Ihsahn s’intéresse de près ou de loin à ma chronique donc au pire, on s’en fout !) Cet album représente le virage à 180 degrés qui mène directement au ravin de la perdition. Je n’y trouve aucun intérêt, et même le mastering (bon) ne sauve pas le CD. Une chose est sûre : Ámr ne me donnera ni l’envie d’écouter les précédents, ni l’envie de prêter attention aux suivants. Et je souhaite qu’il n’y en ait plus, ainsi peut-être l’auteur de cette gabegie ira faire un métier pour lequel il n’aura pas à bâcler son génie. Donc, pour la première fois de ma courte expérience de chroniqueur, je vous invite ouvertement à ne pas écouter ce CD.
Tracklist :
1. Lend me the Eyes of Millennia
2. Arcana Imperii
3. Sàmr
4. One less Enemy
5. Where you are Lost and I am Belong
6. In Rites of Passage
7. Marble Soul
8. Twin black Angels
9. Wake
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