Imperia – Flames of Eternity

Le 5 mars 2019 posté par Bloodybarbie

Line-up sur cet Album


  • Gerry Verstreken - Basse
  • Steve Wolz - Batterie
  • Jan "Örkki" Yrlund - Guitares
  • Helena Iren Michaelsen - Chant

Guests :

  • Oliver Philipps - Claviers
  • John Stam - Guitares
  • Henrik Perelló - Violon

Style:

Gothic Metal symphonique

Date de sortie:

22 Février 2019

Label:

Massacre Records

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

Je l’entends encore, l’autre, là, me dire d’un air moqueur : “Mais que t’arrive-t-il, Chris ? Toi le thrasher invétéré, qui d’habitude ne jure que par des riffs saccadés, de préférence rapides, avec des chants agressifs, criards et growlant, voilà qu’après Within Temptation, tu nous chroniques le nouvel album d’Imperia, et en des termes plus que très positifs ? Tu es sur que tout va bien ?”

Ben oui, que tout va bien ! Je reçois un album d’un groupe sur lequel je ne m’étais pas plus penché que ça jusqu’alors et, dès le premier titre, je sens que je vais passer un agréable moment ! Et ce n’est pas peu dire ! Si je ne devais retenir qu’un mot de mon état d’esprit après écoute, ce serait “envoûté” !

Oui, envouté par cette musique classieuse, ce mélange de Metal symphonique – genre qui ne me passionne pas plus que ça à la base –, de gothique et parfois même d’un peu de Metal extrême sur certaines parties vocales masculines.
Oui, ce Flames of Eternity, cinquième full length après les excellents The ancient Dance of Qetesh (2004), Queen of Light (2007), Secret Passion (2011) et Tears of Silence (2015) est un pur régal à écouter, et ce, de la première à la dernière minute.

Et ça ne vient pas seulement du chant de la divinement belle Helena Iren Michaelsen, c’est un tout : chaque instrument mettant les morceau en valeur. Pas de claviers pompeux, juste du clavier. Pas d’orchestrations trop présentes : juste des orchestrations. Un peu de violon, de flute ou de piano pour magnifier des titres efficaces, et du hit potentiel à la pelle.
Oui, après le Resist de Within Temptation, je me retrouve séduit par un album de Metal symphonique, laissant de côté toutes mes envies de Black, Thrash ou Death Metal de côté.

Dès le premier morceau, “The scarred Soul”, on a droit à une déferlante de feeling avec un refrain absolument imparable et des soli à tomber. Le chant est d’une chaleur à faire craindre une aggravation du réchauffement climatique et on se laisse envoûter par l’atmosphère générale du titre.
Le chant est excellent, Helena Iren Michaelsen se contente de poser sa voix sans en rajouter ni monter dans des vocalises suraigües d’opéra qui pourraient vite irriter l’auditeur : non, elle n’a visiblement pas besoin de ça pour montrer toute l’étendue de son talent.
Et ça se confirme au deuxième titre avec un “Fear is an Illusion” plus énergique sur lequel personne n’en rajoute, défaut assez récurrent dans le genre.
On a même droit à un duo avec un chanteur qui éructe une rage contenue dans une sorte de growl coléreux, donnant l’impression d’un duo « la Belle & la Bête » sympathique.

Et ce n’est pas avec “Unspoken Words” que la tension va redescendre : toujours sur une base musicale énergique, on se retrouve avec un titre efficace à la beauté bien réelle et son refrain aux petits oignons. Encore une fois un hit potentiel !

On se demandait quand elle allait arriver, et la voilà : la traditionnelle ballade bien sentie et bourrée de feeling, sur laquelle la chanteuse nous fait ressentir les émotions qu’elle veut, bien aidée par des instruments et arrangements aux petits oignons.

Et les réjouissances ne s’arrêtent pas là : Imperia y va de sa vélocité pour nous envoyer un énervé “Blinded” sur lequel le chant se veut plus varié ; pour preuve les couplets en vocalise plus “opéra” et un refrain au chant plus agressif, le tout sur une musique enlevée et rapide !

Avec ses plus de sept minutes, “Invisible Tears” se montre à la fois plus théâtral, plus mélancolique et plus épique, sur un tempo principalement entre le low et le mid, à grand renforts de violons et de piano, pour un rendu à la limite du sublime. Une des pièces maîtresses de l’album.
Et “Otherside” semble rester dans cette thématique en rendant l’album plus intimiste et ce n’est pas avec “The Beauty within” que les choses vont s’énerver à nouveau : petit exercice de style sur lequel Helena Iren Michaelsen montre toute l’étendue de sa palette vocale, accompagnée d’une flute, d’un piano et du clavier, sur lequel elle chante en duo.
Les guitares réapparaissent sur un “My guardian Angel” qui remet de nouveau l’énergie en mode “on” mais la deuxième partie de l’album est clairement plus intime que les titres plus véloce de la première.
Ainsi, “The Ocean” et la ballade “A crying Heart” jouent plus sur les atmosphères avant qu’un “Mother” sur lequel la chanteuse, uniquement accompagnée d’un piano, ne clôture l’album de façon suave et romantique.

Avec Flames of Eternity, Imperia frappe très fort et cet album est juste divin, bien aidé par une production aux petits oignons signée par l’incontournable Jacob Hansen (Anvil, Communic, Delain, Destinity, Destruction, Doro, Epica…) et les quelques guests présents en les personnes d’Oliver Philipps (Everon, Satyrian, ex-Danse Macabre) aux claviers, John Stam (Angel, ex-Imperia, ex-Iron Fist, ex-Mac-11) aux guitares et Henrik Perelló au violon, sont pour beaucoup dans l’excellente interprétation de l’album.
Rajoutons à ça l’excellent artwork signé Jan “Örkki” Yrlund (le guitariste du groupe, également responsable des pochettes d’Amberian Dawn, Ancient Rites, Battle Beast, Communic, Danse Macabre, Delain, Korpiklaani, Manowar ou Tyr) et on comprendra qu’Imperia s’est donné les moyens de faire avec ce Flames of Eternity un album – même s’il n’en ressort aucune prise de risques – qui marquera surement un tournant dans sa carrière.

Et c’est tout le bien qu’on leur souhaite !

Tracklist :

1. The scarred Soul (5:31)
2. Fear is an Illusion (4:57)
3. Unspoken Words (4:12)
4. Book of Love (4:47)
5. Blinded (3:39)
6. Invisible Tears (7:40)
7. Otherside (5:16)
8. Beauty within (4:11)
9. My guardian Angel (5:20)
10. The Ocean (5:57)
11. A crying Heart (4:21)
12. Mother (piano version) (3:00)

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