Note du Soilchroniqueur (Metalfreak) : 8/10

In Flames, l’archétype du groupe qui m’emmerdait de façon sévère malgré une réputation à la hauteur de son talent auquel je n’ai par contre jamais rien eu à redire. C’est juste que ce groupe n’est pas dans ce que j’aime ou recherche, c’est tout !
Dans ce que j’aimais, plutôt.
Car je suis bien obligé de l’admettre, cet album me plait.
Parce qu’il n’a plus rien à voir avec ce que le groupe proposait avant ?
Peut-être… Au niveau de mes oreilles, en tous cas, ça passe déjà beaucoup mieux

Même line-up depuis 1998, 11e album au compteur, In Flames revient avec ce Siren charms avec un sens de la mélodie que je ne trouvais pas – du moins différemment – dans les autres albums sauf peut-être dans le précédent et décrié Sounds of a playground foding d’il y a trois ans.

En effet, le death mélodique m’emmerde bien souvent, j’ai beau chercher des albums qui m’ont vraiment passionné dans le genre, il n’y en a pas des masses.
Là, In Flames, après quelques années de non-intérêt quasi-total de ma part, me colle une baffe ! Une vraie ! De celles qui te donnent envie de te passer l’album en boucle plusieurs journées d’affilées.

Alors OK, les fans de la première heure vont gueuler, qu’ils gueulent !
Cet album est une réussite, avec des morceaux bien accrocheurs tout comme il faut, des refrains imparables et un sens de la mélodie indéniable.
Déjà, plus la peine de les catégoriser dans le Death Mélo : de Death, il n’y en a plus trace, à aucun moment !
Tant mieux quelque part ?
Par rapport à mes goûts oui !
Après tout, c’est mon ressenti que je livre… Objectivement ? Oui, en fonction de ce que j’entends !

Les lectures des forums laissent une fois de plus bien du bonheur à ceux qui lisent ça avec un sens du second degré et du recul mais toujours est-il que les adorateurs de « The jester race » ne vont jamais admettre que cet album est bon.
Que voulez-vous que je vous dise, ma p’tite dame : le monde est ainsi fait.

Les côtés Death ont laissé la place à un côté plus alternatif.
Tantôt aérien (le merveilleux « Through oblivion »), surtout avec de grandes envolées mélodiques (« With eyes wide open », « Paralysed » ou « When the world exploses »…), Siren charm est incontestablement l’album d’In Flames le plus accessible en matière de belles mélodies, qu’on peut entendre même lors de titres plus cartons (le très Cemetary « Everything’s gone »).

Et que dire du chant ? On sent qu’Anders Fridén a effectué un sacré travail pour l’étoffer encore plus, laissant la part belle à une grande sensibilité palpable même lors des passages les plus directs.

Un album incroyablement riche en émotions, plus que recommandé, et qui me réconcilie définitivement avec le groupe !

Tracklist :

1. In Plain View
2. Everything’s Gone
3. Paralyzed
4. Through Oblivion
5. With Eyes Wide Open
6. Siren Charms
7. When the World Explodes
8. Rusted Nail
9. Dead Eyes
10. Monsters in the Ballroom
11. Filtered Truth

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