Inactive Messiah – bE mY dRug

Le 4 février 2010 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Chant: Xristos Guitare et Chant clair : Thanos Guitare : Sotiris Basse : Lefteris Batterie : Michalis

Style:

Dark Metal Symphonique

Date de sortie:

20 novembre 2006

Label:

Holy Records

Une nouvelle fois, le label français Holy Records nous débusque un groupe grec. Il y a eu Nightfall, Septic Flesh, On Thorns I Lay, Chaostar … Il faut dire que pour ce qui est du Metal, la Grèce possède tout un arsenal de groupes, et en particulier dans le Metal extrême. Inactive Messiah rejoint donc les rangs du label français, pour la sortie de leur deuxième album sous le nom Inactive Messiah. Je dis bien « sous le nom Inactive Messiah », car à leur début, ils s’appelaient Womb of Maggots, et avaient sorti déjà un premier album Life Odium en 2002 chez le label indépendant grec Black Lotus Records. Je ne vais pas m’amuser à vous conter l’histoire du groupe, vu que je ne la connais pas, et surtout je n’ai jamais eu l’occasion de pouvoir entendre les albums Life Odium et Inactive Messiah, ces deux albums étant assez méconnus de la scène mondiale, étant donné qu’il est toujours très difficile pour un groupe grec de sortir de ses frontières (à quelques exceptions quand même). A noter aussi que l’artwork de bE mY dRug a été fait par un certain Seth, très connu pour son travail équivalent pour des groupes comme Paradise Lost ou encore Septic Flesh.

bE mY dRug s’ouvre sur une courte intro menée par l’Orchestre Symphonique de Slovaquie, et des Chœurs de la Radio-Télévision Hellénique, avec pour chef d’orchestre, un certain Christos Antoniou (maître à penser de Septic Flesh et Chaostar). Passé cette introduction, c’est la musique d’Inactive Messiah qui déboule dans les oreilles, avec des riffs flirtant entre le Heavy traditionnel, le Thrash, où encore le Death. Rien de bien innovant je vous l’accorde, mais le tout couplé avec les envolés symphoniques de l’orchestre de Slovaquie donne un petit côté épique très sympathique à l’écoute. Petit bémol quand même, on reconnaît un peu trop facilement les passages symphoniques à la Rhapsody (of Fire ), et aussi un peu trop de clins d’œil à l’album Once de Nightwish. Le chant quand à lui, interprété par un certain Xristos, est surtout axé sur un gros grunt bien gras, mélangé de temps en temps avec la voix claire du guitariste Thanos, et bien sur les chœurs déjà cité un peu plus haut.

Voyons voir les différents titres de l’album maintenant. Si l’intro nous en met pleins les oreilles avec une orchestration des plus grandioses (M. Antoniou n’est pas un débutant), je ne peux pas dire que les titres qui suivent vont me laisser une trace indélébile dans la tête. C’est du travail bien exécuté c’est sûr, c’est aussi assez entraînant, et la présence de l’orchestration symphonique est très efficace à l’écoute. Mais voilà, au niveau des compositions, des chansons comme, Synthetic Snow ou encore Pain manquent cruellement d’originalité lorsque s’en vient la partie « Metal » du titre. Attention, je ne dis pas que l’album est mauvais, il y a de bons titres qui sortent du lot comme Sing, le titre éponyme Be my Drug ou encore les deux pistes finales Before the End et Lord of Lies. Les deux dernières citées étant celles qui pour moi sont avec une rythmique un peu plus variée et un peu plus dynamique que le reste de l’album. Et puis il y a surtout la piste la plus intéressante de l’album, mais qui n’est pas une « composition Inactive Messiah ». Il s’agit ici de la reprise d’un des plus grands tubes du « King of Pop » Michael Jackson, à savoir la chanson Beat It. Un morceau à l’intro symphonique des plus surprenante et majestueuse, donnant au titre de Jackson une tout autre vision et une tout autre musicalité par rapport à la version originale. Le solo de guitare en plein milieu de la chanson, interprété à l’origine par un certain Eddie Van Halen, est repris ici par le guitariste de Nightwish, Emppu Vuorinen. Dans les autres guests de l’album, on reconnaîtra aussi la voix claire de Juha-Pukka Leppäluoto (Charon, ex-PoisonBlack) sur la chanson Be my Drug

Pour conclure, ce bE mY dRug est un album intéressant à l’écoute, mais pas des plus transcendents. Il y a du bon comme du mauvais tout au long des compositions. Il est sûr que le mélange entre la lourdeur du Metal et la puissance symphonique d’un orchestre n’a rien de nouveau, mais mon reproche principal est que justement cela ressemble un peu trop à ce qui a été fait auparavant. J’ai aussi eu parfois l’impression que les parties orchestrales (menées de main de maître par Christos Antoniou) sont présentes pour un peu cacher les petites imperfections d’Inactive Messiah. Il y a tout de même de l’idée pour mettre en symbiose les deux parties (Metal et Symphonique), et cela donne des chansons très agréables à l’écoute. Je ne saurais comparer avec le passé du groupe, vu que je ne les connaissais pas avant, mais j’espère tout de même qu’ils sont en évolution constante. En tout cas, même si mon avis est mitigé, bE mY dRug bénéficie d’une belle production, le changement de label y est sûrement pour beaucoup. D’après ce que j’ai pu lire, les albums Life Odium et Inactive Messiah n’étaient pas d’une grande efficacité. Ce bE mY dRug est tout de même assez prometteur pour l’avenir, si le groupe sait faire évoluer sa musique, sans trop coller à l’image des références du genre.


http://www.myspace.com/inactivemessiah

Nico

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