Line-up sur cet Album
- Chant : Henning Basse
- Guitare : Anthony Morel
- Guitare et Arrangements : Sylvain Rouvière
- Guitare Solo : Vincent Morlat
- Basse : Igor Lallaî
- Batterie : David Rousseau
- Orchestrations : David Lacroix
- Harmonica : Greg Zlap
Style:
Hard RockDate de sortie:
Septembre 2014Label:
Backup RecordsNote du SoilChroniqueur Katar : 7,5/10
Exercice périlleux que celui de chroniquer ce premier opus de ce nouveau groupe. Périlleux dans la mesure où cette chronique m’est demandée par l’ami Sylvain Rouvière de Backup Records, et qu’il n’est pas forcément évident de rester impartial lorsqu’on est honoré par une telle demande. Pourtant, je sais dès la première écoute de l’album que la difficulté ne sera pas du côté de l’impartialité.
Vous ne connaissez pas Inertia ? Je ne connaissais pas non plus jusqu’à il y a peu. Il m’a fallu regarder de plus près, et prendre le temps d’écouter attentivement cet album pour réaliser ce que j’avais entre les mains. Une petite pépite du genre avec Henning Basse au chant. Certains d’entre vous vont probablement hausser un sourcil, d’autres vont sourire… et d’autres encore vont se faire une rapide recherche google pour savoir de qui je parle.
La présence du chanteur de Metalium, MaYaN ou bien encore Sons of Seasons n’est pas un blanc seing pour un album réussi. Il faut bien plus que cela, je le sais, vous le savez… et les membres du groupe Inertia le savent aussi. Il est facile de réaliser l’addition 1+1=2. Mais il est bien plus difficile d’obtenir 1+1=3. Et pourtant, pourtant…c’est le résultat obtenu pour cet album.
Dark Kinetic, c’est une plongée au cœur des émotions que peuvent provoquer la musique et le chant. Cela dépend bien sûr de la fibre de chacun, de son affinité avec tel ou tel instrument. Certains morceaux vous parleront plus que d’autres, et certains vous laisseront certainement de marbre.
Pour une personne qui garde l’esprit ouvert, qui reste à l’écoute de l’ensemble de la partition sans se focaliser sur une seule portée, c’est une rencontre avec la pluralité des ressentis.
Que ce soit sur les parties instrumentales ou sur les parties vocales, il se passe toujours quelque chose.
Certains titres donnent l’envie d’accompagner Henning Basse au chant, de partager un frisson, une dose d’adrénaline.
Par moment, ce sont les sections instrumentales qui interpellent et procurent ce désir de jouer la partition.
A d’autres moments, l’envie de ressentir, de vibrer, d’être envahi et de tout lâcher est la plus forte.
Et quand c’est tout cela en même temps, vous obtenez un morceau d’une telle intensité que vous en frissonnez de plaisir, ce qui est le cas pour moi avec « Let it Go » par exemple.
La présence d’Henning Basse au chant permet à Inertia de ne pas se limiter à un seul et unique registre vocal. Il apporte au groupe toute une diversité de textures : légèreté, finesse, force, chaleur, profondeur, vibrance… Chacune d’entre elles trouve sa place dans la partition. Chacune d’entre elles met en valeur la section instrumentale, la souligne, la renforce, ou se trouve valorisée par celle ci. C’est un mariage réussi qui permet d’apprécier toute l’étendue de l’album et qui permet de savourer le potentiel de ce groupe.
Ce qui est surprenant sur Dark Kinetic, c’est le plaisir renouvelé sur chaque écoute, avec l’impression de découvrir quelque chose de nouveau qui n’avait pas été perçu sur la précédente. Il y a un remarquable travail effectué au niveau des arrangements et de la pluralité des partitions guitares, et cela contribue grandement à la sensation de richesse éprouvée.
Inertia vient de marquer un premier essai avec cet album. Deux questions se posent alors. Il y en aura-t-il d’autres ? Ce premier essai a-t-il vocation à être transformé en live ?
Facebook d’Inertia : https://www.facebook.com/pages/Inertia/ … k=timeline
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