Line-up sur cet Album
- Psycho – Tous les instruments
- Guests : Erika Asphodel – Chant sur 5, 9 et 11 / Kriss – Chant sur 8
Style:
Dungeon Synth / Dark SynthwaveDate de sortie:
20 mars 2023Label:
AutoproductionNote du SoilChroniqueur (Olivier No Limit) : 7/10
Et voici l’album « The Shimmering Opal » du groupe français Inexistence. Bien que chroniquant exclusivement du metal, du hard rock ou du rock, il m’arrive parfois de faire exception à cette règle, ce qui est le cas pour le “groupe” français Inexistence, que je suis régulièrement au travers de ses œuvres.
Derrière l’appellation groupe, on se retrouve, en fait, face à une seule personne, Psycho, créateur de « musique sur clavier », car ici pas de guitares, mais un univers artistique qui se promène à mi-chemin entre du Dungeon Synth et de la Neoclassical Darkwave.
En fait, pour les non-spécialistes de ce genre d’étiquette, le clavier y trouve une place de roi, pour une musique essentiellement instrumentale, exception faite de titres comme « On the Heights Of Despair », « Epitaph », « In the Garden Of Serenity » où Frika Asphodel pousse sa jolie voix.
On peut partager, du moins, c’est ce que j’ai fait, cette galette en trois styles.
Il y a déjà un aspect moyenâgeux, du moins « fantasy », comme le veut le genre « Dungeon Synth », où on entend une sorte de vielle sur « The Dark Gate Of Consciousness, pendant que « Entering Into The Other Side » aurait pu habiller une série comme « Game Of Thrones », titre à la fois éclairé et grave, ne serait-ce qu’au travers de ces trompettes baroques qui nous font remonter le temps.
On y trouve aussi un aspect « spatial », « planant », comme on disait dans le temps, mais ourlé d’une flagrance un peu anxiogène (« Through Darkened Fields »).
Enfin, on se retrouve dans l’intimité de compositions flirtant avec un aspect néo classique, le tout serti de beaux vocaux féminins, et d’arrangements soignés, comme pour « Requiem ».
En fait, cette galette se pare de différentes atmosphères, des notes cristallines comme des gouttes de pluie de « Shattered Memories », en passant par de belles mélodies au piano, sans oublier une certaine profondeur dans les ambiances proposées.
Perso, j’ai plutôt accroché aux titres baignant dans le côté « « Dungeon Synth », mais le reste est de bonne qualité, et toujours dégageant une sorte de sensibilité. Un moment agréable, pour quelqu’un comme moi préférant pourtant, d’ordinaire, la fureur du metal.
Tracklist :
1. The Dark Gate of Consciousness (4:10)
2. Entering Into the Other Side (3:37)
3. Through Darkened Fields (3:15)
4. Shattered Memories (4:04)
5. On the Heights of Despair (3:56)
6. The Shimmering Opal (1:35)
7. Closure of a Mournful Dream (3:40)
8. Requiem (3:35)
9. Epitaph (3:07)
10. Reminiscence (3:13)
11. In the Garden of Serenity (3:34)
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