Line-up sur cet Album
- Kirk Gidley – Guitares, Choeurs
- Alain Groulx – Batterie, Choeurs
- Mike Forbes – Basse, Choeurs
- Armin Kamal – Chant, Guitares
Style:
Thrash MetalDate de sortie:
30 septembre 2021Label:
Inframental RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10
Carton plein !
Les Canadiens (Ottawa) d’Infrared reviennent avec un nouvel album trois ans après un “Saviours” assez réussi. Depuis leur retour après 24 années de silence, le quatuor nous aura gratifié de deux albums : “No Peace” (proposant des titres écrits entre 1985 et 1988) en 2016, suivi de “Saviours” deux ans après, tous deux chroniqués chez nous, et tout ça sans changer de line up ! En 2019, on a eu droit à l’EP “Back to the Warehouse” sorti en autoproduction et voilà – enfin, serait-on tenté de dire – le petit dernier.
“Infrared est très heureux de sortir son troisième album. Avec douze chansons pour une heure de musique inédite, cet album est encore plus personnel. Il aborde des aspects de la vie de tous les membres du groupe et des épreuves qu’ils ont traversées. C’est un tour de montagnes russes de riffs, de basse tonitruante, d’une batterie implacable et de textes lourds. Le groupe espère que ces chansons plairont aux fans et attireront de nouveaux auditeurs partageant l’amour et la passion des chansons de metal classiques livrées avec une production moderne. Si vous aimez le son de la Bay Area des années 80 mélangé à des influences de heavy metal classiques comme Iron Maiden, Judas Priest et Black Sabbath, il y a de fortes chances que vous aurez envie d’écouter cet album”.
Avec une accroche pareille, comment ne pas avoir envie de le passer directement dans le lecteur ? On ne va pas se mentir : si les deux albums précédents transpiraient de leur amour pour le thrash metal des premiers jours, ce n’est pas avec celui-là que les choses vont changer. C’est qu’ils savent y faire, pour combiner les influences du Big 4 avec un rien de power metal US et surtout de heavy metal traditionnel.
C’est que le thrash metal d’Infected est bien plus riche qu’on ne le pense. Déjà, aucun des titres n’est sous la barre des quatre minutes, et à contrario, n’atteint jamais les sept minutes, un peu comme lors de l’album précédent. Je vous laisse le calcul de la moyenne : 12 titres, 60 minutes. Z’avez quatre heures ! Tout ça pour dire qu’on est bien plus proche d’un heavy / thrash metal alambiqué à la façon d’un Annihilator que d’un crossover / thrash metal à la D.R.I. ou d’un S.O.D. (même si le groupe ne renie pas ces derniers dans ses influences…). En plus, les guitaristes s’y entendent pour nous coller du riff certes travaillé mais non sans une certaine efficacité. Et que dire des breaks, des passages à haute teneur mélodique ou des changements de rythmes nous prenant parfois à contre-pied ?
Encore une fois, Infrared nous propose un thrash metal à la fois complexe et facile d’accès : nous ne nous perdrons jamais dans des méandres à tiroirs à la façon d’un Watchtower. Mieux que ça, après réécoute de “Saviours”, on sent ce “From the Black Swamp” plus direct et surtout plus enclin à nous proposer du couplet et du refrain facilement mémorisable. En revanche, les multiples et parfois longues plages instrumentales sont prétextes aux musiciens pour nous faire état de toute leur classe et leur technique, avec également un soin particulier aux ambiances : l’intro un rien Sabbathienne de “Evil ascent” n’en étant qu’un parfait exemple, d’autant plus marquant que le titre enchaîne avec une accélération implacable et impitoyablement thrash.
Quant au chant, on a affaire à un phrasé assez Arayesque sur un timbre proche du regretté Randy Rampage. Si pour moi le chant d’Armin Kamal était un rien trop homogène, il faut reconnaitre que d’énormes progrès ont été faits depuis “Saviours”.
Bref, oui, carton plein ! Trois albums, trois réussites…
Tracklist :
1. Tribal Junction (5:03)
2. No Master, No Gods (4:39)
3. Lockdown (4:02)
4. Left Lane F√₵K ! (4:20)
5. Eat Your Own (4:59)
6. From the Black Swamp (6:11)
7. Evil Ascent (5:22)
8. Blood & Sweat (5:05)
9. Eternal Exile (5:09)
10. Tradimento (4:32)
11. Beautiful Death (4:31)
12. SemitaDomum (6:33)
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Chronique “No peace”
Chronique “Saviours”
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