InnerWish

Le 10 juin 2010 posté par METALPSYCHOKILLER

Line-up sur cet Album


Vocals - Babis Alexandropoulos
Guitar - Thimios Krikos
Guitar - Manolis Tsigos
Bass - Antonis Mazarakis
Drums - Terry Moros
Keyboards - George Geogiou

Style:

Heavy / Power

Date de sortie:

Mai 2010

Label:

Ulterium Records

Note du Soilchroniqueur (MetalPsychoKiller)
08 / 10

Un constat s’impose d’emblée quand à la présence de nos chers amis grecs au sein de l’union européenne: Si ceux-ci ne sont pas à citer dans les modèles du genre en gestion économique de leur patrimoine national, il en sera diamétralement opposé quand il s’agit de délivrer de belles offrandes à notre planète Metal préférée. Si en matière de Heavy/power mélodique traditionnel le Firewind du claviste Bob Katsionis reste la référence majeure, nombreux sont les combos hellènes aux charmes attractifs et aux talents indéniables. After Dusk, Dakrya, Rotting Christ, Legion Of Doom, Karmic Link… La liste serait non exhaustive et le panel de genres balayés si large, que l’on ne pourrait s’essayer à une énumération sans risques d’en omettre quelques joyaux. En résumer, mieux vaut trois cents spartiates métaleux, qu’un banquier athénien…

Il n’empêche qu’InnerWish, est l’archétype de ce savoir faire latin incommensurable, ou comment allier le feu et la glace. Le groupe fondé en 1995 dans la capitale de la Grèce, a vu son line up se figer après l’opus initial prometteur de 1998 « Waiting For The Down » et délivrer ensuite une excellente doublette « Silent Faces » en 2004 puis « Inner Strenght » en 2006. Du bon Heavy/power, on ne peut plus traditionnel c’est un fait incontestable, sans grande surprise c’en est un autre ; mais on ne peut mieux ficelé et accrocheur à souhaits. Sans prétentions expérimentales certes, mais à contrario sans manquements et avec une finalité indéniable à séduire les aficionados de l’exercice. Le sextet s’affirme européen dans sa musicalité, et au petit jeu des influences comparatives pourraient aussi bien être cités des teutons à la Razorback ou Wizard, que des suédois à la Cryonic Temple, voir des italiens à la Overmaster ou Rhapsody of Fire pour le parcimonieux nappage épique. Pour faire concis, disons que le sextet a pu être engendré par une veuve d’acier un soir d’Helloween…

En douze titres sans concessions et sans faiblesses, InnerWish affiche sa maitrise et son savoir faire à défaut d’unicité marquante. Dès l’entame avec un « The Signs Of Our lives » typique du potentiel du combo, la couleur est clairement annoncée : Grosse rythmique et guitare cisaillant –sans donner dans du Iced Earth cependant-, tempo soutenu pour enfoncer le clou, refrain marqué et quasiment hymnique, solo déchirant et bien amené, progression structurelle amenant le bouquet final… Rien à dire, du bel ouvrage tout simplement. La trame de la tracklist, restera ainsi majoritairement celle précitée avec des « No Turning Back », « Full Of Lust » et autres « Last Breath » par exemples, me remémorant irrémédiablement et allez donc savoir pourquoi vu l’âge canonique de ceux-ci les Hairy swedishs de « Europe » ! Peut-être parce que la prestation vocale de haute tenue du chanteur Babis Alexandropoulos (à vos souhaits!) est viscéralement empreinte d’un Joey Tempest.

Disons aussi, que si ces aïeux des eighties excellaient dans les refrains concis et marquants à la « Cherokee » ou « Rock The Night », InnerWish n’aura rien à leur envier de ce coté là en assénant itérativement des « Lawmaker », « Sirens », « Save Us » ou autres « Burning Desires » à tue tête et à tour de bras. Simple, mais pas simpliste, la musicalité du groupe se révèle aisée d’accès et immédiatement assimilable tout en évitant les écueils des poncifs et sirupeux du genre. Parallèlement quelques titres se révéleront plus fouillés et progressifs tel « les désirs de combustion » précités, mais surtout un divin « Kingdom Of The Prime » envoutant, mystique, aux chœurs emphatiques, et ou sieur Babis calque des lignes de chant plus graves et rageuses qu’à l’accoutumée. Avant bien évidemment de mettre en exergue un refrain syncopé, s’ancrant inexorablement dans vos neurones et vous forçant à le brailler comme un putois. Chassez le naturel, il revient au galop ; une marque de fabrique, incontestablement !

Pas la peine de déblatérer outre mesure et vouloir absolument finaliser une chronique labélisée « roman fleuve », la conclusion pure vérité de Lapalisse sera on ne peut plus aisée. Les adeptes de Heavy/Power mélodique vont s’extasier sur cet opus sans temps morts et sans faiblesses. Classique jusqu’au-boutisme avec en clôture la sempiternelle ballade plus que dispensable et assez indigeste « Live For My Own », « No Turning Back » fait étalage de potentiel, savoir-faire, maturité et agréments. Conséquemment, ceux reprochant à ce sous style Metal de tourner en rond et de se complaire dans les sentiers balisés vont inévitablement monter au créneau e et se complaire dans le dénigrement. Soit !!!

Ben mouahhh, le Hardcore, je n’aime pas… Donc je n’en écoute qu’occasionnellement et surtout je ne critique pas. A bon entendeur.

Myspace : http://www.myspace.com/innerwish
Site Officiel : http://www.innerwish.gr/

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