Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8,5/10

Pas évident de succéder à son propre trône, tant In the Woods… avait placé la barre haute en 2016 avec Pure. Mais c’est à ça que l’on reconnaît les grands compositeurs, aux mecs dont l’inspiration ne doit rien au hasard et qui ne sortent pas, un jour, un bon album sans être capable de l’égaler, si ce n’est de le reproduire.

Moi, dès le morceau d’ouverture « Empty Streets », j’ai pigé que Cease the Day allait être grand parce qu’on ne tombe pas une mélodie aussi belle en entrée de jeu sans être capable de s’aligner derrière. La putain de mélancolie qui se dégage de ce disque… Elle te colle à la peau du début à la fin, t’englue, et même s’il y a toujours des passages redevables au Black Métal, au niveau du chant comme de l’instrumentation, tout respire ici la dépression profonde, une sensibilité exacerbée dont la force est de ne jamais tomber dans le pathos larmoyant. De plus, la production profonde est un peu moins claire que la précédente met admirablement en lumière toute la subtilité des compositions, leur richesse, une beauté lumineuse qui sait également extérioriser sa part d’ombre.

Un album superbe pour finir l’année, seul et en pleine dépression ou accompagné de l’être que l’on chérit.

Tracklist :

01. Empty Streets
02. Substance Vortex
03. Respect my Solitude
04. Cloud Seeder
05. Still yearning
06. Strike up with the Dawn
07. Transcending Yesterdays
08. Cease the Day

Page Facebook