Note de la SoilChroniqueuse (Eireen Dole) : 7/10

D’un style assez générique, ce premier album (faisant suite à l’EP « Mourn » de 2018) du trio italien Invernoir reste tout de même assez noir, tout en gardant une touche mélodique.

La formation créée en 2016 est composée de Valerio Lippera (basse), Alessandro Sforza (guitare, chant growl), tous deux issus d’Ars Onirica, et Lorenzo Carlini (guitare, chant clair, batterie programmée) de Shores Of Null. Depuis Flavio Castagnelli, également d’Ars Onirica a rejoint le groupe en tant que batteur.

Pour les amateurs du style qui arpentent les scènes gothiques, il est parfait si l’on se réfère à ce genre de sons qui se fondent dans le décor. Personnellement, j’aurai aimée être surprise et trouver de l’inattendu. Même si l album est beau et bien construit, il est pour moi trop lisse. Je ressens tout de même l’ambiance batcave dans cet album : un petit coup de retour en arrière, à l’époque où les gothiques trainaient dans l’air du temps, dans les années 90 où le son avait cette idée de brouillard épais.

L’album quant à lui est assez dynamique : pas de tristesse ni d’apathie. « House Of Debris » suivi du « Suspended Alive » font une bonne entrée en matière. Un album a écouter tranquillement en buvant une bonne bière.

Tracklist :

1. The Void and the Unbearable Loss (7:03)
2. The Path (7:02)
3. House of Debris (5:57)
4. Suspended Alive (5:37)
5. Cast Away (7:09)
6. The Burden (5:28)
7. At Night (6:08)
8. The Loneliest (7:00)

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