Line-up sur cet Album
I : Chant, Guitare II : Basse, Chant III : Batterie
Style:
Black metalDate de sortie:
06 janvier 2020Label:
AutoproductionNote du SoilChroniqueur (Arno) : 7/10
On ne pourra pas dire que le point fort des Finlandais d’Inverted Virtue soit les relations sociales. En effet, je n’ai trouvé aucun site officiel à leur nom, bien qu’ils soient cités en référence dans quelques blogs spécialisés en Black Métal. Du côté des musiciens, le mystère reste entier également, impossible de savoir qui se cache (pour peu que cela ait de l’intérêt) derrière I, II et III. Par conséquent, il va falloir se raccrocher à la seule chose d’un peu tangible : la musique.
« Railroad to Hell » fait donc suite à « Of Darkness and Sodomy » (2012), dont la simple lecture des titres suffit à poser le décor : « Bastard Christ », « Black Metal Assault Team », « God is Gay », « Hammering the Nazarene », etc. tout le monde aura pigé l’idéologie de la formation sans que j’ai besoin de me fendre d’un commentaire.
En ce qui concerne la musique, si l’on est dans le plus grand traditionalisme, l’auditeur avisé en appréciera l’efficacité et le dépouillement, ainsi que l’effort apporté à la production qui, pour un groupe indépendant ayant sans doute peu de moyen, vaut largement celle de nombreux « pros ». Au niveau des influences, j’ai peur de m’avancer et de dire une bourde, mais certaines ambiances me rappellent les Français de Nehëmah, en moins froid, voire les mids-tempos costauds de Watain ou Satyricon.
Du boulot honnête qui fait honneur à la scène finlandaise.
Tracklist :
01 : Leviathan
02 : Black Metal Assault Team
03 : Queens of the Night
04 : Oath to Darkness
05 : Ritual Canvas
06 : Night of Lust
07 : Railroad to Hell
08 : Unfulfilled Resurrection
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