Line-up sur cet Album
- Mike Leprosy - Chant, Guitares
- Joserra - Basse
- Alberto Fuentes - Batterie
- Miguel Angel Lopez - Guitares
Style:
Speed MetalDate de sortie:
14 octobre 2016Label:
Pure Steel RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10
Actifs depuis 2007, les espagnols d’Iron Curtain nous balancent leur troisième album après les excellents « Road to Hell » (2012) et « Jaguar spirit » (2013) et ont définitivement décidé de nous asséner un speed metal dont les influences sont à chercher dans son côté le plus roots, du temps des Tank, Exciter, Motörhead et toute cette tripotée de groupes heavy/speed (principalement germaniques) qui se faisaient signer par camions entiers dans les mid-eighties.
Car les gaillards poussent le vice à non seulement nous offrir des pochettes dignes des plus kitsch du genre avec les sempiternelles imageries inhérentes au genre (comprendre : bracelets cloutés, mitaines en cuir, logo bien ancré dans les années 80), des intitulés classiques de chez classiques aux mots utilisés des milliers de fois par mois dans le genre, mais surtout une musique dont on se demande si ce ne sont pas des fonds de tiroirs de cette époque ô combien bénie.
Iron Curtain, qui compte désormais la bagatelle de trois albums, deux demos, deux EPs, deux splits et une compilation, s’est vu changer de guitariste : Miguel Angel Lopez (Bella Bestia, Harakiri, Phantasy, Rosa Negra et surtout les légendaires Panzer) remplace Dani depuis 2014.
Musicalement, on nage dans un bon vieux heavy/speed tout ce qu’il y a de plus classique qui rappellera de suite au nostalgique les sonorités des Tank époque « This means War », des premiers Running Wild (« Gates to Purgatory » et « Branded and exiled » en tête), du « Mean Machine », des premiers Exciter, du Tyrant allemand, du « Evil’s Message » d’Evil et bien sûr des premiers Iron Maiden… le tout avec une fluidité remarquable.
Iron Curtain nous a pondu une nouvelle fois un putain de bon album d’une musique pas si passéiste que ça : l’ensemble joue sur un voyage dans le temps de trente/trente-cinq ans à l’image de groupes de leur génération comme Enforcer, Cauldron, Speedbreaker ou autre Evil Invaders qui jouent le kitsch de façon totalement assumée, et le pire est que le public, toute génération confondue, accueille ces groupes à bras ouverts, index et auriculaires tendus.
Les neuf titres pour (à peine) 36 minutes sont un pur régal à s’écouter : un tel mix entre NWOBHM et speed metal est une vraie cure de jouvence, servie par des musiciens à la technique irréprochable faisant passer l’album à vitesse grand V.
Inutile de chercher un titre meilleur qu’un autre : ils sont tous excellents.
Un ravissement, qu’on vous dit !
Tracklist :
1. Into the Fire (4’09)
2. Lion’s Breath (3’48)
3. Take It Back (3’12)
4. Relentless (4’54)
5. Iron Price (3’35)
6. Outlaw (3’29)
7. Wild & Rebel (4’07)
8. Guilty as Charged (5’38)
9. Turn the Hell On (3’19)
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