Iron Flesh – Summoning the Putrid
Line-up sur cet Album
- Sébastien Lalanne : Basse
- Guilhem : Batterie
- Sylvestre “Sylv” Alexandre : Guitares
- Julien Helwin : Chant, Guitares
Style:
Death MetalDate de sortie:
27 novembre 2020Label:
Great Dane RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10
Iron Flesh avait été un de mes coups de coeur de l’année 2019 : je concluais ma chronique de Forged Faith Bleeding par un “Ceux qui pensaient qu’on avait droit à un énième groupe de death metal old school basique comme tout risquent de s’enfoncer le doigt crochu jusqu’au fond du globe oculaire ! En plus d’être malsain, Forged faith bleeding explore tous les sous-genres du metal extrême avec un sens du putride pour le moins flatteur !” pour le moins élogieux !
Il est vrai que le groupe, toujours emmené par Julien Helwin, avait offert un album – le premier full length après deux EP – qui rappelait méchamment les sonorités des balbutiements du death / thrash metal des mid eighties ! Ce n’était d’ailleurs pas un hasard si j’avais introduit cette énième chronique par les paroles de l’intro “The rebirth…” de l’album le plus “death metal” de la carrière de Sodom (Obsessed by Cruelty en 1986).
Il n’aura pas fallu très longtemps, à peine 18 mois, à Iron Flesh pour proposer un nouvel album.
Et le contraste est saisissant !
Déjà, niveau son : il a gagné en pureté et en puissance !
Là où Forged Faith Bleeding suintait bon l’urgence du death / thrash metal de ‘dans l’temps’, ce Summoning the Putrid se veut beaucoup plus death, plus profond, plus malsain… Bref, plus de tout !
Même si on reste définitivement ancré dans le death metal de la seconde moitié des eighties et du début des nineties, l’ensemble se veut plus oppressant, les guitares accordées plus bas, le chant plus suffocant, les basses plus omniprésentes !
Tous ceux qui recherchent du bon vieux death metal à l’ancienne vont trépigner de la cervicale : si ce deuxième album est la suite logique du précédent, on ne peut que constater avec plaisir les progrès que le groupe a faits.
C’est que c’est tout un art de faire du neuf avec du vieux !
Simple et efficace, la musique d ’Iron Flesh s’écoute cul sec de la première à la dernière seconde : les titres rapides sont d’une fluidité qui permet à la chanson de passer comme une lettre à la poste là où les titres plus lents et plus oppressants lorgnent du côté d’ Asphyx.
Parce que là aussi, Iron Flesh aime varier les plaisirs sadiques : capables de se montrer aussi féroces lors des titres speed que lors des passages les plus lents, mais aussi de se montrer implacables grâce à des mid tempos qu’on peut qualifier d’assassins !
Oui, malgré le jeune âge du groupe, Iron Flesh fait preuve d’une maturité déconcertante là où le premier album reflétait surtout l’urgence de l’époque des débuts d’un genre qui balbutiait !
Ecouter ce deuxième album d’ Iron Flesh en le comparant au premier, c’est comme s’imaginer qu’on passe du brouillon au produit fini : quand on connait la qualité de Forged faith bleeding , ça donne une idée de celle de ce nouvel album.
Prendre les idées qui ont répétées à l’envi pendant des décennies pour les réadapter à la sauce “Iron Flesh”, c’est faire preuve de personnalité !
On apprécie se remémorer ce qu’on a aimé il y a trente ans de ça, mais on se félicite de trouver des formations capables encore de nous surprendre.
Et rien que pour ça, cet album se doit d’avoir sa chance !
Tracklist :
1. Servants of Oblivion (3:20)
2. Relinquished Flesh (3:23)
3. Demonic Enn (4:46)
4. Purify Through Blasphemy (3:44)
5. Cursed Beyond Death (4:03)
6. Death and the Reaper’s Scythe (8:06)
7. Incursion of Evil (3:57)
8. Thy Power Infinite (3:16)
9. Convicted Faith (6:21)
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Chronique « Forged faith bleeding »
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