Iron Maiden – Senjutsu

Le 8 septembre 2021 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


  • Steve Harris : basse, claviers
  • Dave Murray : guitares
  • Adrian Smith : guitares
  • Bruce Dickinson : chant
  • Nicko McBrain : batterie
  • Janick Gers : guitares

Style:

Heavy Metal / NWOBHM

Date de sortie:

03 septembre 2021

Label:

Parlophone

Note du SoilChroniqueur (Quantum) : 7/10

“Pour vaincre, il nous faut de l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace.” Danton

D’ordinaire j’évite de me frotter aux gros groupes en chronique. Pour deux raisons principales : les groupes légendaires n’ont jamais été ma tasse de thé et je n’ai pas démarré ma culture metallistique avec eux mais avec des groupes très extrêmes. Tenez-vous bien, cela fait une seule raison! La deuxième est la plus importante : je n’aime pas faire des chroniques de groupes connus car ces derniers ne les lisent probablement jamais. Et plus que le public de lecteurs, ce sont les avis des groupes qui m’intéressent. Voilà! Seulement, il y a une occasion qui se présente ce jour, que je ne peux pas laisser passer. Faire la chronique d’un album aussi attendu et aussi décrié, je ne pouvais pas passer à côté. Pas encore une fois! Il est bon de noter que pour cette écoute, je pars sur des bases saines et nouvelles, puisque je n’ai jamais écouté un album entier du groupe Iron Maiden. Car il s’agit bien d’eux! Eh oui, j’en ai traumatisé probablement quelques-uns d’entre vous, je sais que certains de mes collègues et amis chroniqueurs ont eu une réaction similaire à l’introduction d’un spéculum à sec dans un orifice que ma mère me défendrait de nommer ici. Je me confesse donc officiellement ce jour et m’apprête à accomplir une sorte de chemin de croix, en espérant que le chemin à parcourir ne sera pas semé de tessons de bouteille et de cailloux brûlants. En vérité, j’ai une sorte d’adrénaline qui monte, un peu le trac à l’idée de faire la chronique d’un album d’Iron Maiden. J’ai l’impression que la France entière me regarde en riant. Déjà qu’on doit gentiment se foutre de moi qui n’aie jamais écouté un album entier du groupe, alors si en plus je me montre à mon habitude, soit honnête et parfois un peu blessant, je m’attends à un lynchage public ! Mais c’est excitant, vraiment! Ce « Senjutsu » est tellement diviseur dans le milieu que je suis tout mouillé d’émotions!

Est-ce vraiment utile de présenter ce groupe? On va dire que non, mais comme je suis un ignare absolu, je vais me le présenter à moi-même et à quelques clampins qui sont dans l’ignorance comme moi. Iron Maiden est sûrement l’un des groupes les plus influents et les plus légendaires du monde metal, par son existence dans un premier temps depuis 1975 quand-même! Autant dire que les compagnons de route d’une génération qui représente probablement nos glorieux aïeux ont bourlingué. Du reste, le sextet qui vient de Londres en Angleterre en est à une très belle discographie. Avec pas moins de dix-sept albums avec « Senjutsu« , et un nombre fou de singles, albums live et autres EPs, on a incontestablement un des plus beaux fleurons du monde metal, si ce n’est le plus beau. Alors, ne pas écouter Iron Maiden ne signifie pas absence de respect et je vous prie de croire que je respecte énormément le groupe. Mais je me suis surtout rendu compte en parcourant la discographie que je suis réellement passé à côté de quelque chose de primordial. D’autant que le seul membre fondateur qui reste est le bassiste Steve Harris. Je vais arrêter la présentation ici, car le contenu qui m’intéresse le plus reste ce dernier album nommé « Senjutsu« !

Une fois n’est pas coutume, il me semble que le groupe a souhaité mettre en avant son monstre fétiche, sa marionnette géante en forme de zombie qui s’appelle Eddie. Cette fois-ci, Eddie est grimé en samouraï évidemment au bord de la putréfaction totale, en position menaçante avec un katana rouillé et un visage peu engageant. On dirait un peu le conducteur que vous invectivez et qui se montre en colère après votre coup de klaxon. Je plaisante! En vrai, je trouve que cette pochette a deux poids deux mesures. Elle est très bien faite, graphiquement parlant il n’y a rien à redire même si Iron Maiden nous avait habitué à des pochettes plus colorées et plus flashy on va dire et que l’on dirait plus une pochette de death metal, ou brutal death metal pour le coup. Mais j’ai surtout le sentiment que la pochette n’a pas été au centre des débats houleux dans la formation anglaise. En gros, que c’était le cadet des soucis du groupe. Sinon je suis convaincu qu’ils auraient trouvé une iconographie bien meilleure. J’ai beaucoup de mal à penser qu’il s’agit d’une erreur de gout d’ailleurs. Enfin, tout cela pour dire que je reste clairement sur ma faim. Je m’attendais franchement à mieux de la part d’un groupe de l’envergure d’Iron Maiden, je suis un peu déçu. D’autant que la pochette me fait irrémédiablement imaginer celle du groupe bien connu Tokyo Blade, on frôlerait presque le plagiat. Je trouve le groupe très présomptueux de faire les louanges de cette pochette qui aurait mérité une originalité plus exacerbée, surtout après six années d’attente.

« Senjutsu » signifierait « tactique et stratégie », mais chez Naruto c’est encore autre chose. En tout cas, du peu que j’ai écouté d’Iron Maiden dans ma vie, et grâce surtout à la reconnaissance extrême dont jouit le groupe depuis très longtemps, je sais déjà que je m’aventure sur un genre de metal auquel je ne suis pas spécialement attaché : le heavy metal et surtout la NWOBHM. Je l’ai dit plus haut, ce n’est pas ma tasse de thé. Mais je suis parti du principe que j’avais des bases nouvelles. Et ma première impression était plutôt positive! Globalement, les compositions sont très bonnes, un heavy metal bien à l’ancienne mais comme il s’agit d’une recette qui fonctionne depuis toujours, rien d’étonnant qu’un sceptique comme moi soit malgré tout enchanté d’une écoute aussi agréable. Je trouve néanmoins que la musique manque de pas mal de choses, à commencer par l’énergie. La majorité des morceaux sont un peu trop lents pour moi. Pas trop mou attention car le jeu des guitares reste un gros point fort dans les riffs et les soli. Mais le tempo est un peu trop lent, les morceaux ne donnent pas toujours envie de se trémousser et de prendre son pied dans une fosse. Je note toutefois le talent qui demeure dans les compositions, les années passent mais la musique reste semble-t-il dans le processus de construction. Du reste, la sphère old school étant prenante, les riffs peuvent sembler redondants mais quand on aime le heavy metal on s’attend forcément à cette forme de nostalgie qui continue tantôt de sublimer l’ensemble, tantôt de l’empoisonner. Au moins dans le cas de « Senjutsu« , on sait que l’on se rapproche de la sublimation. En gros, j’ai bien aimé l’écoute de l’album. Toutefois je n’irai pas jusqu’à dire que ce dernier me fera aimer Iron Maiden. C’est un peu comme avec Metallica, les gens conseilleront le « Black Album » au lieu du « Hardwired… to Self-Destruct« , c’est une évidence. Ce qui me fait dire que « Senjutsu » n’est absolument pas le meilleur album pour découvrir Iron Maiden, ni pour les aimer. C’est un bon album mais qui ne révolutionne pas l’avis que j’ai sur le heavy metal, voilà.

Mais il y a tout de même un point que je tenais évidemment à faire comme toujours, et qui selon moi est un vrai problème pour ce dix-septième album. La production. Au début j’ai été très agréablement étonné de savoir que l’album avait été enregistré au studio Guillaume Tell à Paris! Je me suis dit « putain des français qui ont produit cet album, si ce n’est pas une putain de reconnaissance de notre savoir-faire! » et je me suis d’ailleurs rappelé que le dernier Rammstein avait aussi été enregistré dans un studio français à Nîmes. Bref! Mon côté chauvin et fier partait sur des bonnes bases, très prometteuses. Et sincèrement la déception est grande. Autant je le répète, je ne suis pas un spécialiste d’Iron Maiden et encore moins de ce qu’il faudrait faire en production sur du heavy metal, mais il y a clairement un truc qui ne va pas. Je trouve que le son est plat, la batterie manque cruellement de présence, les guitares ne sont pas assez amplifiées, la basse est le seul instrument qui tire bien son épingle du jeu et encore… Et le chant est trop en retrait. Merde! Le mec s’appelle Bruce Dickinson, a une voix de malade mental et une prestance scénique qu’il faut bien lui reconnaitre (j’ai regardé des lives quand-même), et sur « Senjutsu » on dirait presque qu’il s’emmerde. Les envolées lyriques sont quasiment absentes, et la voix est vraiment mal placée. On dirait presque un choriste que l’on aurait incorporé au dernier moment. Mon constat est négatif, et je situe cette production comme si le studio était parti d’une base sonore proche de celle faite au début du groupe avec les albums très en vogue, et avec une toute petite déviation moderne pour essayer de dépoussiérer le groupe. Mais en vérité, c’est une grossière erreur de calcul. La production n’est ni comme avant et ne parlera pas aux grands fanatiques de la première heure, ni moderne comme il faut pour rajeunir un peu le public. Là, sincèrement, c’est mauvais et j’en veux beaucoup au studio Guillaume Tell

Bon après, je m’en voudrais un peu, par respect pour toute leur carrière, de descendre impunément Iron Maiden. Moi qui suis un néophyte, j’ai malgré ces défauts plutôt apprécié les écoutes. Il y a quelque chose d’intemporel et d’indéniable dans la musique que continue de proposer les anglais, cet espèce de supplément d’âme dans la création qui fait que même si le son est très mauvais, les riffs passent bien, voire très bien. Un heavy metal comme l’on n’en fait que difficilement avec cet avènement d’un son moderne, et d’un effet de mode qui a migré sur des productions plus -core, mais qui continue de fonctionner. On sent que l’énergie est de rigueur, même si elle est mise sur le reculoir. Cette musique est clairement encore efficace de nos jours, et ce n’est pas qu’une question d’identité. C’est aussi et surtout une question de recette magique, celle qui fait ces riffs de guitares entrainants, cette basse qui obtenait enfin sa place méritée, cette batterie qui est sommaire comparée à ce qui se fait en ce moment, et surtout ces soli. Punaise, qu’ils sont bons! C’est surement d’ailleurs le seul vrai gros point positif, les soli. Franchement, c’est fou! Je les trouve tellement importants, plus qu’ailleurs, sur cet album que j’en viens à me demander si le réel argument commercial de ce « Senjutsu » ne serait pas les soli. Ou l’attraction ultime, enfin! Un truc du genre. Le point un peu rédhibitoire est la longueur excessive de certaines pistes, notamment sur le CD2.

Le chant reste mythique, surtout pour les fanatiques de notre ami Bruce. D’ailleurs j’ai regardé son âge, et j’ai pâli. Le mec a 63 ans et a encore ce timbre de voix si particulier. Respect éternel! Pour la puissance en revanche, on repassera parce qu’on devine que le temps a fait son œuvre. Il manque cette patate quoi. J’ai le sentiment presque qu’il n’y croit pas, en cet album. Je me trompe peut-être mais cela manque de conviction dans la voix, ce n’est pas qu’une question d’arrangement. Notre ami Bruce se lasse peut-être un peu avec les années du succès du groupe qui n’est plus le même qu’avant. Le chant demeure plaisant, juste et bien exécuté dans sa majorité, mais oui. Il manque de l’envie, c’est indéniable.

Voilà! Veni, vidi, et… Je ne suis pas certain. Iron Maiden revient aux affaires avec « Senjutsu« , mais j’ai le sentiment que cet album va décevoir. Je ne sais pas pourquoi, quoique j’ai des pistes mais n’étant pas un fin connaisseur d’Iron Maiden, je ne peux qu’échafauder des hypothèses. Ce que j’ai constaté, c’est que les compositions sont bonnes, sans crever l’écran ni les enceintes non plus mais bonnes, qu’elles ne jouissent pas d’un son digne d’un groupe aussi légendaires et qu’il y a une énorme erreur de casting dans l’élaboration sonore de cet album. Je ne dirais pas que « Senjutsu » est l’album de trop parce que la magie prend quand-même partiellement, mais il y a quelque chose qui est raté et qui dénature le côté magique d’une sortie aussi prestigieuse. Est-ce que le groupe trahit une forme de lassitude? Probablement. Moi, je ne vois que de mon point de vue de néophyte qu’Iron Maiden aurait pu largement faire mieux, et que ce « Senjutsu » n’est pas totalement digne. Ma note est plus un aveu de respect, et je ne crois pas que « Senjutsu » soit l’album à conseiller pour découvrir Iron Maiden.

 

Note du SoilChroniqueur (Antirouille) : On ne note pas Iron Maiden, on écoute religieusement Iron Maiden.

Si on m’avait dit un jour que je ferai une chronique d’un album d’Iron Maiden, j’aurais pris ça à la rigolade. Maintenant que je suis face à mon clavier, j’avoue que j’ai le trac.
Fan depuis 1984, j’avais 13 ans, j’ai suivi toute l’actualité et la vie du groupe. Des albums cultes à ceux que je n’ai jamais voulu écouter, peut-être à tort mais Maiden pour moi c’est Dickinson, on peut dire que je suis un fan quasi absolu.

Ça n’est pas The Number of the Beast ou Powerslave, ni même encore Piece of Mind ou Somewhere in Time qui s’offre à moi aujourd’hui, et crois moi j’aurai préféré, mais Senjutsu, le 17ème et dernier album studio de la vierge de fer. Pourquoi j’aurais préféré les autres ? Par pure facilité, car Senjutsu m’a donné du fil à retordre, crois-moi !

Je ne vais pas te présenter le groupe, mais pour résumé, tu as là l’un des dinosaures du metal venu de Londres, pionnier de la new wave of British heavy metal ayant connu un succès mondial avec le trio d’album The Number of the Beast, Piece of Mind et Powerslave sans oublier celui qui a fait qu’Iron Maiden s’est retrouvé sur le toit du monde, le très bon et cultissime Live After Death.
Note aussi que le line up est quasi le même depuis le début des années 80, et ça, ça a son importance : les gars se connaissent et ça s’entend.
Senjutsu, c’est six ans d’attente, un double album (encore) pour dix titres et une durée totale de 82 minutes, ce qui laisse présager des titres à rallonge de plus de dix minutes, mais ça, ça ne me gêne absolument pas.

Pour être totalement honnête, la première écoute n’a pas été un franc succès pour l’adorateur Maidénien que je suis. Mais bon, j’ai le souvenir d’un The Final Frontier ou d’un The Book of Souls qui n’avaient pas trouvé grâce à mes oreilles aux premières écoutes et que j’avais appréciés par la suite.

Ce que je n’apprécie pas du tout et cet avis perdurera, c’est la production.
Comment un groupe comme Iron Maiden, qui a le monde entier à ses pieds, peut se permettre une merde pareille ? Mais virez donc Kevin Shirley ! Si le gars a fait un travail acceptable (et encore !) sur The Final Frontier ou The Book of Souls, là, il a plus que merdé. Hé mec, c’est Iron Maiden que tu avais entre les mains ! Bordel, il faut faire un effort pour dissocier les guitares, la batterie a un son plat, sans aucun relief, la basse du dieu Steve Harris est par moment inaudible et quand à la voix de Bruce… c’est bien simple, on la suppose posée là par ce qu’on s’est dit qu’il fallait un chanteur mais pas trop, alors on l’a mis en fond comme un vulgaire choriste.
J’ai entendu dire que Maiden devait prendre sa retraire, je pencherai plutôt Kevin Shirley.

J’ai relu un message où j’écrivais : « c’est la pire merde qu’ils aient pondue » ou encore « mou et poussif ».
J’ai compris à la troisième écoute où voulait en venir, je suppose, Iron Maiden : du nouveau, du renouveau. Est- ce que j’aurai souhaité avoir une resucée de The Number of the Beast entre les oreilles ? La réponse est non, définitivement non. Les dieux ont fait le tour de la question, il n’est pas utile de revenir dessus, Maiden est mort, vive Iron Maiden. Bon, en même temps, ça fait un petit moment déjà, depuis le retour de Bruce, mais mon cerveau vient de l’imprimer.

Les maitres ont su évoluer là où d’autre se sont planté (Non, pas de nom, au pire demande à Lady Gaga, elle sait de qui je parle) et ont réussi à se diversifier là où d’autre sont restés figés dans le temps. (Toujours pas de nom, nom d’un arc électrique !).
Maiden fait du Maiden mais en s’éloignant des sentiers battus. Rien de nouveau, me diras-tu, Maiden a emprunté bien des chemins depuis The Final Frontier pour les uns, Brave New World pour les autres, mais avec Senjutsu , il en est tellement sorti qu’il a failli s’y perdre.

Le mixage est à chier, pas de doute, et il suffit de se focaliser sur la voix de Bruce Dickinson, et là, vu le parcours du gars, ça m’énerve ! Je vois ça comme un manque de respect à un grand monsieur. Elle est complètement en retrait sur « Stratego » et inversement très avant sur « Days of Future Past ». La voix de notre frontman a changé, vieillesse et cancer oblige, mais elle reste fidèle à ce que j’ai toujours entendu depuis mes 14 ans. On retrouve quelques arrangements, comme sur « Lost in a Lost World », mais pas de quoi s’offusquer ou de crier au scandale, rien de modifie la voix qui reste reconnaissable.

Le duo Dave Murray / Adrian Smith fonctionne toujours aussi bien et comme évoqué plus haut, ils se connaissent si bien que tout est fluide jusqu’aux impérissables échanges de solos.

La guitare de Janick Gers colle toujours aussi fidèlement à la voix de Bruce et Nicko McBrain n’a pas à pâlir de son jeu de batterie du haut de ses 69 ans, dont 30 au sein de la vierge de fer.

Si Iron Maiden tente de nous montrer d’autres facettes de leur jeu, ils reviennent toujours à nous sortir du Maiden comme sur « Stratego » sur lequel on retrouve indéniablement ce qui a fait la marque de fabrique des londoniens. Leur identité est toujours intacte sur les envolées à la guitare qu’on leur connait, comme sur « The Writing on the Wall » ou encore sur les reprises heu… maidénienne (!) comme sur « Lost in a Lost World », menée par un Steve Harris toujours aussi impérial.

Alors certes, cet album est plus lent, moins incisif mais on le savait depuis The Book of Souls, on se doutait bien que les anglais allaient choisir cette voix, mais Senjutsu est certainement ce que Maiden a fait de mieux depuis le retour de Bruce Dickinson au micro. Je ne vais pas te vendre l’album par un track by track illisible, je ne vais pas tenter de te faire apprécier Iron Maiden, du moins cet album-ci, je veux juste te dire qu’une nouvelle période commence et comme tout ce qui est nouveau peut effrayer, laisse-moi te conseiller de te laisser guider et emporter au fil des dix titres.

Senjutsu ne s’écoute pas au volant d’une voiture, ne s’écoute pas en musique de fond en se pignolant devant un écran d’ordinateur, non, Senjutsu s’écoute religieusement, assis, les yeux fermés, les oreilles attentives à chaque seconde de ces dix titres.

Iron Maiden n’est pas un groupe à mettre à la retraite, Iron Maiden n’est pas mort, n’en déplaise à certains.

 

Tracklist :

CD1 :
1. Senjutsu (8:20)
2. Stratego (4:59)
3. The Writing on the Wall (6:13)
4. Lost in a Lost World (9:31)
5. Days of Future Past (4:03)
6. The Time Machine (7:09)
CD2 :
1. Darkest Hour (7:20)
2. Death of the Celts (10:20)
3. The Parchment (12:39)
4. Hell on Earth (11:19)

 

Facebook
Site officiel
Deezer
Instagram
Myspace
SoundCloud
Spotify
Twitter
YouTube

Retour en début de page

Laissez un commentaire

M'informer des réponses et commentaires sur cet article.

Markup Controls
Emoticons Smile Grin Sad Surprised Shocked Confused Cool Mad Razz Neutral Wink Lol Red Face Cry Evil Twisted Roll Exclaim Question Idea Arrow Mr Green